Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Fleurs de poésie

29 novembre 2019

Ne pas trahir

2019-09-20_185805

Publicité
29 novembre 2019

Ne pas trahir

2019-09-20_185805

Ne pas trahir

 

Que pouvoir dire sans médire

Au déboussolé sentiment du pire

Quand votre fragile empire

Protégé par l’éclat de vos sourires

Vous laisse là sans avenir

Votre lucide  silence crie

L’insolence du fou mépris

Quand l’insouciance  servie

Par l’horizon  d’un destin nanti

Se peut-elle consommer belle  envie

Sentiment, tu voudrais dépenser;  

Non ne propose prix qui  nous blesse

D’avoir cru en  grande liesse

Que le bonheur s’adresse

Toujours en larges tendresse

Le destin à ce don d’or

De reprendre ses trésors

Pour les cacher au grand port

Où règnent les rêves sans effort

A l’abri de tous nos sains remords

Il nous offre d’unir le souvenir

De ces pépites  nous évitant de  souffrir

Pour aider confiant  nos cœurs à réagir

Afin de ne pas trahir le luxueux  désir

De tous  ceux qui protègent nos sourires.

©ƒC

18 septembre 2019

Douce amitié

2019-08-21_185614

Douce  amitié¤

 

Chantez, chantez vous les abonnés

Du festival des grandes amitiés

Sur mon calepin des beaux matins

Serein je vous y coucherai avec entrain

Mon esprit  amical  flirtera sentimental

Avec votre afocale  âme qui affale

Son bonheur sans l’ombre d’une peur

 En ces douces heures  de belle ardeur

Je laisserai mon passeport à votre port

Sans remord de lui garantir la mort

De ces jours de solitude gavés de bonne attitude

Ô votre bien, sage je le prendrai  mien

Maintien bienheureux de votre soutien

Et l’or de  vos actes sera mon grand trésor

Au fort caché de mon rêve quand  je m’endors

Mes chemins ne seront plus ces vilains

Qui malsains vous crottent vos chagrins

Vers les soleils j’irai, récompense de qui veille

Sentir ses oreilles se réchauffer aux mots des abeilles

¤

Leur miel coulera aux douceurs  arc en ciel

Et la vièle  dès lors  entonnera  cérémonielle

La litanie des beautés sur un plateau servi

Pour ravie  embrasser mes sourires de vie

¤

Et les lumières loin, très loin du cimetière

De mon enfer illumineront le mystère

  Mon aubade nouvelle  entrera dans la rade

De l’ambassade de la joie, où je parade

¤

Amitié belle, sache que je ne serai sevré

Qu’à l’inopiné d’un instant  de mon départ  forcé

Mon temps Je te laisse  aller pour  épier mon sang

Ce repentant assidu, assis sur mon   bon tempérament

¤

Mes amis gentils venez  je ne suis un nervi

Si je ne puis vivre  c’est qu’un jour l’ami m’aura trahi

Quel bonheur m’a-t-il donné, o frayeurs

 Douceur je ne me veux,  qu’en toutes ses couleurs

©ƒC

26 août 2019

A Reine Nature (Trivers )

2019-08-26_134110

A Reine Nature

 

La Reine Nature se peut-elle accepter

Que son sain  royaume soit à ce point flapi

En  ces  vils actes   accomplis par ses sujets

Que pourrissent  monnaies qu’ils ont  thésaurisées

 

Il  est de ceux qui brûlent tes robes de verdures

T’obligeront-ils qu’au bal des allodiales

Tu ne puisses plus y  aller dans ta parure

Comme à l’hier dans ton intégrité royale

 

Surprotégé sont-ils  mais pensent-ils à toi

Plaident-ils te déchoir sans remords  pour ton trône

Mais savent-ils ton vœu,  ne  les voir   sous ton toit

Dans leurs rêves dit leurs,  le vil sort que tu prônes

©ƒC

19 août 2019

Anoblir maz vie

2019-08-18_122754

Sonnet dit parallèle

Forme ABBA-ABBA-CDC-DCD

 

 

Anoblir ma vie

 

Je voyais  tous les ans, les jours, les nuits, les heures

Disparaitre là-bas, hors de mes horizons

Ce voyage si long où se jouent les saisons

Je les rencontrais gai que n'en soit qu’il m’apeure

 

Délicate ma joie au fond de ma demeure

Je me l'entretenais dans ma relation

Avec ce  monde fou  m'offrant solution

Sans qu’au souvent  blessé mon âme ne pleure

 

Et le soleil brillait de lumière folle

Elle luisait plus haut que le fort  de ma  fête

Pour l’échanger ourlée de ce tout qui assole

 

Le bonheur m'a laissé pratiquer défaite

En ma saine raison   aux  actes sans  contrôle

Veux anoblir ma vie,  en forgeant son faîte

©ƒC

Publicité
16 août 2019

Sur le tapis de la nuit

 

2019-08-16_094658

Sur le tapis de la nuit

 

Sur le tapis de la nuit

La lune claire se repose

Au feu brillant qui se pose

Sur mon moi, il se luit

Mes yeux émerveillés

Se rêvent, imaginent

La belle posée  qui s’affine

Sur mon toit amouraché

Je perçois un  vol de mésanges

Il te libère, Ô grâce, ö Marie

Traversant le paradis de ta vie

Au refuge  du  ciel des anges

O ma charmante  mésange picore

Ma tendre main messagère

Elle veille ta nuit des  mystères

Pour te présenter tous mes ors

Voilà toutes les  soyeuses couleurs

Du nouveau matin de l’amour

Qu’il soit  douceur d’attendre ce  tout

En veillant les harmonies  de ton  bonheur

©ƒC

 

14 août 2019

Repends-toi l'ami

2019-08-13_193054

Reprends-toi l’ami

 

Que me voudrais-tu, aller vers fol  enfer

Je n’ai ménagé, toute mon attention

Pour te délivrer, en tous tes grands malheurs

L’amer n’est raison

 

Le vent gauchit  sa voix il te parle du temps

Surtout ne le perd,  laisse le te  mener

Vers le grand chemin du pardon  stimulant

Ö tendresse ouvrée

 

Réconcilies-toi, l’amitié a prix

Il ne faut jamais,  l’aborder vulnérable

Le faux est danger, reste-il incompris

Reprends –toi l’ami..

©ƒC

13 août 2019

Les croyances serviles

2019-08-13_113647

Les croyances serviles

 

J’entends des profondeurs

Les croyances serviles

Qui se blessent malhabiles

Quand se  pleurent leurs peurs

 

Humains au cœur d’humain

Qui n’a besoin d’un Dieu

Pour graver aux cieux

Sa grande bonté au matin

 

Celui qui  n’a peur de sa fin

Sait que tout début à sa finitude

En cette seule convention  de certitude

Que son pas ici bas peut vivre serein

 

Mais l’humain restera

 En son cycle  de vie ce loup

Qui rogne  avec délice  le plus faible

En ces actes, en ces mots  dont il se joue

Comme fou  voyou en son joug

Prétextant le Dieu puissant

Afin de s’arroger arrogant

La crédulité du peuple  soumis

Tu ne tueras

Tu ne voleras

Tu ne désobéiras

Que cela soit

Vous dit-il sûr de soi 

Quand bien même

Le frappe l’anathème

©ƒC

 

12 août 2019

L'âne et le cheval (fable)

2019-08-09_110741

L’âne et le cheval

 

Il fut un jour qu’un âne et un cheval

Se rencontrèrent au derrière d’une ferme amicale

L’âne animal railleur  dit d’un  ton complimenteur

A Maitre cheval :- Bonne journée mon ami

Qu’avez-vous de si fines et grandes  jambes abouties

Je vous envie qu’elles puissent supporter votre lourdeur

 

Maitre cheval n’étant pas idiot posa question à ce dit

De la part de cet animal que me vaut tout ceci

Il n’a que faire de mes jambes si ce n’est me narguer

Il doit y avoir mensonge en cet  aplomb si certain

Car trop de politesse affiche parfois le dédain

Je ne puis accepter que compliment puisse me mépriser

 

Aussi de ne  se fâcher Maitre cheval attendit son heure

Et Il se fit jour quand l’orage  secoua nos deux enjôleurs

Le ciel renversa sur le sol son crachat  trop  insolent

Tout deux   prirent  peur et l’âne  s’en fût   suivant cheval

Ils eurent  guet à passer, notre cheval le traversa sans mal

Mais notre âne aux pattes trop courtes s’enlisa de frateur

 

De l’autre côté du guet Maitre cheval attendait

Il entendit un braillement,  trop petit notre âne fut inquiet

-Sauve-moi, sauve-moi je ne voulais dit-il,  te mentir

Il fut alors  que Maitre cheval eut à lui opposer narquois

-       Vois-tu il ne  faut se moquer d’autrui quand on se croit

Te voilà prisonnier de ta propre bêtise aussi as-tu à subir

 

L’eau continua à monter, monter et notre âne de brailler

-Je ne voulais, je ne voulais, je ne pouvais penser

Qu’un jour j’aurai à regretter de n’avoir jambes si grandes

Car malgré mes épaisses  pattes qui pouvaient tout lever

Comme fardeau si lourd là en l’instant   je ne puis plus avancer

Et j’ai grande peur car certain  en ce jour  je vais me noyer

Si tu ne veux  me sauver de l’erreur dont je veux m’excuser

 

Bonne gens méfiez-vous un jour d’être sot en plaisantant

Car gouaillerie  peut en somme  se retourner contre vous

Et sans vous y attendre vous exposer à terribles châtiments

Car celui dont vous vous serez gaussé

N’aura  certes désir à vous voir  sauvé

©ƒC

9 août 2019

Liberté

2019-08-03_013733

Liberté

 

 

Liberté!

Il est ce physique  Je

Qui  voudrai libérer son moi

Enchaîné a cette maudite prison

Où l’instinct règne sur sa raison

Gardien des clefs de son  effroi

Prêt d’idées cafardeuses d’un je rêche

Moi cherche le grand, le vrai, l’unique chemin

De sa liberté au fond du vil  malsain

Instinct fugace de vie qui le lui empêche

Moi, le voilà accompagné  de cette marque

De gênes indélébiles qui le casernent

Volontaire à faire, refaire bien à  terme

Son vouloir  sans aucune,  sage remarque

Moi,  ce celui-ci  veut être libre de  disposer

De sa raison comme bon lui  sied

Penser, réfléchir, user comme l’acier

De sa force, de sa résistance à  penser

Ne plus être esclave de lois scélérates

Qui obèrent sa liberté de bien faire

Quand l’idée préconçue prend l’air

D’une obligation  liée à sa condition

Et le moi de mon je, s’irrite malingre

De ne pouvoir rogner le bon savoir

De toutes les vérités; vérifiées du devoir

Qui serpente inaccessible violon d’Ingres

Je, ne peux, moi,  le voudrai,  être solitaire

Dans sa conscience dolente qui se défoule

Au gré de l’ardeur de sa pensée qui roule

Ses galets contre  ces fantasmes de  liberté

Tous les partisans d’un accord parfait

Raison, pensée, instinct, pressentiment

Le  je et le  moi s’y accrochent

Aucun ne veut laisser au pouvoir,  ce proche

Leur   Libre arbitre  bafoué

Afin de les laisser vaquer à l’imparfait

Alors je,  accompagne le  moi

Pour crier, crier

Nous voulons être libres

Nous voulons la vérité

Vive la liberté

.©ƒC

 

8 août 2019

Ici git Poésie

2019-08-08_163858

ED

 

 

 

Ici git poésie

 

 

Ne lira-t-on un jour mon transport de bons mots

Ils voguent rassurés vers des âmes lucides

Les verra-t-on un temps dans leur charme placide

Partager des bonheurs comme des loupiots

 

Ne saura-t-on  venir  comme des stradiots

Prévenir sains esprits qu'est trésor en bastide

Le voudra-t-on  vraiment sans en être frigide

S'approprier les us tant seront-ils sanglots

 

Il est que poésie  est un don d'héritage

Qui voudrait retenir bel exploit de suffrage

Pour ne se voir périr au grand fond de l'oubli

 

Murmure devra-t-on ne plus se concevoir

En ces âmes perdues ne trouvant bel espoir

Dans l'inconnu prostré d'ici git poésie

©ƒC

7 août 2019

Sa poésie du bien fait (Baguenaude)

-macdo-71071

Sa poésie du bienfait

 

Jouons, jouons à dire des mots

Je n‘ai  de nul  maux pourquoi veux-tu

 Et si déçu je te tue têtu

Tu es loufoque que me veux-tu

Rien  je voulais te voir blessé

Heureusement qu’ici  n’est excès

 

Mais comment vivre auprès de toi

De partout sauf sous mon trop bon  toi

Mais  de quel toit ma  parles-tu toi

Sous la tente de ton doux jupon

Et je n’en ferai juré juron

 

Tu me souris pour quel  alibi

Pour t’exprimer  mon  grand maux de mot

Non je ne veux pas  aller à Meaux

J’irai avec Maude au Macdo

C’est elle qui paie avec son blé

Elle le fauche la nuit  avec  tact

Sa moissonneuse est une vraie  beauté

Qui vous coupe l’herbe sous le pied

Sans débroussailler d’autre jardin

C’est sa poésie  du bien fait

 

Et moi je suis  moi

Ce  toi et moi sans toit

Oui ! Un homme sans  son  toi

Qui ne pourrait être que toi

©ƒC

 

6 août 2019

L"amour des petits baisers

 

 

2019-08-06_163458

 

 

 

L’amour des petits baisers

 

Je me vais vers le puits de la vie

T’emmener au pays du bonheur

Pour que s’en aille sage tapeur

Au fond de mes grands bras épris

Je vole vers les hauts arcs en ciel

Pour que pleuvent les couleurs

De mes sentiments  sur ton cœur

Que ta passion irrigue ton  lac de miel

¤•

Je dépose une voile sur la saine mer

Afin  que se houle  au grand calme

Tes jolis mots d’amour  renouvelés

Qui me conduiront loin des déserts

Je transporte aimant tes doux rêves

Sur les constellations de mon amour

Où tes baisers me seront gais velours

Passeport  des jours de grande fièvre

J’écoute le carillon de tes affables yeux

Perçants ils me sonnent altiers ta beauté

Qui se dépose dans le grand écrin ouaté

De mon admiration s’élevant  vers tes  cieux

J’avance ton pas vers mon ombre attentive

Elle cache mon désir preste de t’aimer

Elle longe ta vie fantastique pour épier

Tes envies d’être à mes cotés inventive

Je me dors,  il est l’heure faste  de te penser

Au fond de la solitude de tes mots amoureux

Ceux sachant que viendra l’instant délicieux

Où ils échangeront l’amour  de tes petits  baisers ;

©ƒC

 

 

5 août 2019

Hommage à Raymond Devos

2019-07-31_153335

Hommage à  Raymond DEVOS

 

Pleurs de désolation, ta mort brusque  mes pleurs

Cétacé des bons mots, oui  c’est assez

A l’armée des anges tu surgis alarmé

Toi le butor rapace du dernier mot bu tord

A Rose ta fée tu ne diras plus jamais arrose

La rosée de ton jardin  toi l’arrosé

Qui a rimé patient des mots arrimés

A la cirrhose effeuillant six roses

Emerveillé de ta science  et tes  mers veillées

Enchantant mon esprit  le soir en chantant

En  tendant tes syllabes mes oreilles les entendant

Empâté  cet homme, friand de canard en pâté

C’est leste que tu vas aux horizons célestes

Des nombres je voudrai que tu dénombres

C’est fondre l’infini du jour qui s’effondre

Détruit cette fange revient caresser des truies

Une dernière fois raconte moi le pré vert

Assis prés de nos verres vert quand un petit ver vert

Tourné vers mon visage, rage à la peau, d’un tour né vert

Verre je prendrai  demain en   revenant vers tes vers

 

Salut en ton honneur un petit morceau de port salut

Je penserai toujours  à toi quand mes maux   panserai

Tous ces mots vois tu la haut , alors oui toussez mots

Emplissez ce monde, rayons de soleil, en plis c’est

Félicité offerte de ton  ciel par ta compagne la fée  Li  citée

©ƒC

 

1922/2006

1 août 2019

Retrouveront-ils vie facile (Balladeà

2019-07-31_194031

Retrouveront-ils vie facile

 

Dans les maisonnées un mal ravage

Les  esprits qui jouent  avec la  peur

Voudraient avoir dans leurs sillages

Espoir pour leur garder ardeur

Les fins de mois sont difficiles

Les cœurs  songent à la perfidie

Du grand plus rien ne leur sourit

Retrouveront-ils vie facile

 

Au fort ténu du bel adage

Se sont rassemblés au labeur

Ces gens victime de vie sauvage

Que leur offre un pouvoir censeur

Se sont assemblés entre amis

Sur les ronds points de leur utile

Qui ne sera leur paradis

Retrouveront-ils vie facile

 

De jour en jour puisant  chômage

L’emploi, rage de leur malheur

Que se prot-il qu’ils envisagent

Si formation n’est  leur curseur

Alors ils manifestent de défi

Contre ceux du tout inutile

Qui ont le bonheur aboli

Retrouveront-ils vie facile

 

Ils ont connu victoire sage

Qui  n’aura de  jamais l’ampleur

Des sacrifices  de leur courage

Qu’ils  ont dépensé écumeur

De mille espoirs d’être conquis

Comme une œuvre   de bel argile

Qui vous couvre vie d’inédit

Retrouveront-ils vie facile

 

O mon Seigneur quel grand défi

Ton . long débat ils n’en jubilent

Rien ne change, pas de repli

Retrouveront-ils vie facile

©ƒC

31 juillet 2019

Union des tropiques

2019-07-30_194005

Union  des tropiques

 

 

Espaces matériels

Visions immatérielles

Lui  assis  au Tropique d’un  cancer

Elle Lorgnant son  fidèle capricorne

Leur rapprochement se pourrait-il être

Tempéré par de  douces passions

En   ces  égales satisfactions

Pour les conter sans anicroche

Sur l’équateur du  même pouvoir

Où beautés ostentatoires

Surgissent d'une constellation illusoire

Pourront-ils relier un jour

Au-delà des nuages lourds

Leur cœur à leur ferveur

Pour se garantir ardeur

D’une union confinée au  bonheur

Par delà l’équateur du mystère

Qui les sépare trop amer

D’une ballade sur ces mots

J’ai entrevu tous ces maux

Aussi ne voyagez que  sur  vos sens

Vous y trouverez la puissance.

Afin de  garantir votre  fol amour  

D'effervescence

De turbulence

En votre bonne science

Qui vous mènera broder

La magie des dentelles

Celles d’un amour pur

©ƒC

30 juillet 2019

Que sont devenues nos belles années(Pantoum)

2019-07-29_223839

Que sont devenues nos folles années

 

 

Que sont devenues nos folles années

On épousait  yeux de ces gentes dames  

Dans le gai flonflon de riches soirées

Quand les  sereins   cœurs de l’amour s’enflamment

On épousait  yeux de ces gentes dames 

D’attrait saccageur qui  là serpentait

Quand  les  sereins  cœurs de l’amour s’enflamment

D’un   désir  aigu  lorgnant proie aimée

 

D’attrait saccageur qui là serpentait

Pour son  obole l’offrir  en  doux charme

D’un  désir aigu   lorgnant  proie aimée

Aux bras d’un dru  slow  enfantant baisers

 

Pour son  obole l’offrir  en  doux charme

On  se pavanait sans penser passé

Aux bras d’un dru  slow  enfantant baisers

Vous  menant béat  aux joies de l’arcane

 

On  se pavanait sans penser passé

Quand malin  festin d’amour vous réclame

Vous menant béat  aux joies de l’arcane

Que sont devenues nos folles années

©ƒC

29 juillet 2019

La nuit te dit

2019-07-27_162015

La nuit te dit

 

La nuit sage te dit

Toi mon ami

Tu n’es pas trahi

De la mort je ne vis

Seul des rêves ravis

Se couche d’un alibi

Comme douces tendresses

Qui ne sont que noblesse

Sur le tendre vernis

De mon noir servi

L’amour sort de son  lit

Dans l’ennui de la perfidie

Quand pleure celui

Qui d’infini vit

De ses illusions au maquis

D’un amour banni

Alors reviens et revit

Dans mon rêve infini

Sur  l’étoile des folies

Je me suis cogné

A tes mots mortifiés

Je me suis relevé

De ces peurs phénoménales

Cachées en  mes dérives banales

Pour chercher ta vérité

Je l’ai trouvée

Ma vie est mon amitié

Elle ne peut m’être tronquée.

Ensemble savourons l’unité

©ƒC

26 juillet 2019

Ô mon bon temps

2019-07-23_220507

Ô mon bon temps

 

 

Ô mon bon  temps

Il est long de t’attendre

Il est court de te prendre

Quand mon pur  amour à revendre

Au fond de  ma pensée au charme joli

Chante refrain de sa folie

Sourit à s’éprendre

Dans les  lascifs méandres

De la coulée  de ta vallée   tendre

Où le bonheur s’engendre

Dans tes secondes salamandres

Pour nous laisser entendre

Le tintement  au cœur de l’antre

Du carillon de ma  passion monandre

J’écoute s’écouler  ton temps

Accoudé  contre ton serment

De refermer la vile fente

En m‘hébergeant  tant  bien  dissident.

Quand fleurira  mon suave sentiment

Pour te  l’offrir,  Ô ma noble  amante

©ƒC

25 juillet 2019

Ma toile se voudrait (Sonnet)

 

 

 

2019-07-24_144420

 

Ma toile se voudrait

 

Nature ta beauté est une jouissance

Paysages charmants mon émerveillement

Luminescente mer mon grand ravissement

Jubilatoire temps pour graver mon aisance

 

D'un copier-coller mes yeux n'ont suffisance

Ma toile se voudrait  être ce pur de l'exigent

Qui signe d'un pinceau le beau intelligent

D'une œuvre raffinée qu'un sain esprit forlance

 

Mon esprit  voudrait, facile le peut-il

Tracer toutes couleurs, toutes tendres richesses

Mon âme se détend   dans  l'apparat subtil

 

Mon esprit se complait au fond de son ivresse

Mais son humilité  taquine d'un faufil

La nature rêvée qui ne lui est sagesse

©ƒC

Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 > >>
Fleurs de poésie
Publicité
Archives
Publicité