Ne pas trahir
Ne pas trahir
Que pouvoir dire sans médire
Au déboussolé sentiment du pire
Quand votre fragile empire
Protégé par l’éclat de vos sourires
Vous laisse là sans avenir
•
Votre lucide silence crie
L’insolence du fou mépris
Quand l’insouciance servie
Par l’horizon d’un destin nanti
Se peut-elle consommer belle envie
•
Sentiment, tu voudrais dépenser;
Non ne propose prix qui nous blesse
D’avoir cru en grande liesse
Que le bonheur s’adresse
Toujours en larges tendresse
•
Le destin à ce don d’or
De reprendre ses trésors
Pour les cacher au grand port
Où règnent les rêves sans effort
A l’abri de tous nos sains remords
•
Il nous offre d’unir le souvenir
De ces pépites nous évitant de souffrir
Pour aider confiant nos cœurs à réagir
Afin de ne pas trahir le luxueux désir
De tous ceux qui protègent nos sourires.
©ƒC
Douce amitié
Douce amitié¤
Chantez, chantez vous les abonnés
Du festival des grandes amitiés
Sur mon calepin des beaux matins
Serein je vous y coucherai avec entrain
•
Mon esprit amical flirtera sentimental
Avec votre afocale âme qui affale
Son bonheur sans l’ombre d’une peur
En ces douces heures de belle ardeur
•
Je laisserai mon passeport à votre port
Sans remord de lui garantir la mort
De ces jours de solitude gavés de bonne attitude
•
Ô votre bien, sage je le prendrai mien
Maintien bienheureux de votre soutien
Et l’or de vos actes sera mon grand trésor
Au fort caché de mon rêve quand je m’endors
•
Mes chemins ne seront plus ces vilains
Qui malsains vous crottent vos chagrins
Vers les soleils j’irai, récompense de qui veille
Sentir ses oreilles se réchauffer aux mots des abeilles
¤
Leur miel coulera aux douceurs arc en ciel
Et la vièle dès lors entonnera cérémonielle
La litanie des beautés sur un plateau servi
Pour ravie embrasser mes sourires de vie
¤
Et les lumières loin, très loin du cimetière
De mon enfer illumineront le mystère
Mon aubade nouvelle entrera dans la rade
De l’ambassade de la joie, où je parade
¤
Amitié belle, sache que je ne serai sevré
Qu’à l’inopiné d’un instant de mon départ forcé
Mon temps Je te laisse aller pour épier mon sang
Ce repentant assidu, assis sur mon bon tempérament
¤
Mes amis gentils venez je ne suis un nervi
Si je ne puis vivre c’est qu’un jour l’ami m’aura trahi
Quel bonheur m’a-t-il donné, o frayeurs
Douceur je ne me veux, qu’en toutes ses couleurs
©ƒC
A Reine Nature (Trivers )
A Reine Nature
La Reine Nature se peut-elle accepter
Que son sain royaume soit à ce point flapi
En ces vils actes accomplis par ses sujets
Que pourrissent monnaies qu’ils ont thésaurisées
Il est de ceux qui brûlent tes robes de verdures
T’obligeront-ils qu’au bal des allodiales
Tu ne puisses plus y aller dans ta parure
Comme à l’hier dans ton intégrité royale
Surprotégé sont-ils mais pensent-ils à toi
Plaident-ils te déchoir sans remords pour ton trône
Mais savent-ils ton vœu, ne les voir sous ton toit
Dans leurs rêves dit leurs, le vil sort que tu prônes
©ƒC
Anoblir maz vie
Sonnet dit parallèle
Forme ABBA-ABBA-CDC-DCD
Anoblir ma vie
Je voyais tous les ans, les jours, les nuits, les heures
Disparaitre là-bas, hors de mes horizons
Ce voyage si long où se jouent les saisons
Je les rencontrais gai que n'en soit qu’il m’apeure
Délicate ma joie au fond de ma demeure
Je me l'entretenais dans ma relation
Avec ce monde fou m'offrant solution
Sans qu’au souvent blessé mon âme ne pleure
Et le soleil brillait de lumière folle
Elle luisait plus haut que le fort de ma fête
Pour l’échanger ourlée de ce tout qui assole
Le bonheur m'a laissé pratiquer défaite
En ma saine raison aux actes sans contrôle
Veux anoblir ma vie, en forgeant son faîte
©ƒC
Sur le tapis de la nuit
Sur le tapis de la nuit
Sur le tapis de la nuit
La lune claire se repose
Au feu brillant qui se pose
Sur mon moi, il se luit
•
Mes yeux émerveillés
Se rêvent, imaginent
La belle posée qui s’affine
Sur mon toit amouraché
•
Je perçois un vol de mésanges
Il te libère, Ô grâce, ö Marie
Traversant le paradis de ta vie
Au refuge du ciel des anges
•
O ma charmante mésange picore
Ma tendre main messagère
Elle veille ta nuit des mystères
Pour te présenter tous mes ors
•
Voilà toutes les soyeuses couleurs
Du nouveau matin de l’amour
Qu’il soit douceur d’attendre ce tout
En veillant les harmonies de ton bonheur
©ƒC
Repends-toi l'ami
Reprends-toi l’ami
Que me voudrais-tu, aller vers fol enfer
Je n’ai ménagé, toute mon attention
Pour te délivrer, en tous tes grands malheurs
L’amer n’est raison
Le vent gauchit sa voix il te parle du temps
Surtout ne le perd, laisse le te mener
Vers le grand chemin du pardon stimulant
Ö tendresse ouvrée
Réconcilies-toi, l’amitié a prix
Il ne faut jamais, l’aborder vulnérable
Le faux est danger, reste-il incompris
Reprends –toi l’ami..
©ƒC
Les croyances serviles
Les croyances serviles
J’entends des profondeurs
Les croyances serviles
Qui se blessent malhabiles
Quand se pleurent leurs peurs
Humains au cœur d’humain
Qui n’a besoin d’un Dieu
Pour graver aux cieux
Sa grande bonté au matin
Celui qui n’a peur de sa fin
Sait que tout début à sa finitude
En cette seule convention de certitude
Que son pas ici bas peut vivre serein
Mais l’humain restera
En son cycle de vie ce loup
Qui rogne avec délice le plus faible
En ces actes, en ces mots dont il se joue
Comme fou voyou en son joug
Prétextant le Dieu puissant
Afin de s’arroger arrogant
La crédulité du peuple soumis
Tu ne tueras
Tu ne voleras
Tu ne désobéiras
Que cela soit
Vous dit-il sûr de soi
Quand bien même
Le frappe l’anathème
©ƒC
L'âne et le cheval (fable)
L’âne et le cheval
Il fut un jour qu’un âne et un cheval
Se rencontrèrent au derrière d’une ferme amicale
L’âne animal railleur dit d’un ton complimenteur
A Maitre cheval :- Bonne journée mon ami
Qu’avez-vous de si fines et grandes jambes abouties
Je vous envie qu’elles puissent supporter votre lourdeur
Maitre cheval n’étant pas idiot posa question à ce dit
De la part de cet animal que me vaut tout ceci
Il n’a que faire de mes jambes si ce n’est me narguer
Il doit y avoir mensonge en cet aplomb si certain
Car trop de politesse affiche parfois le dédain
Je ne puis accepter que compliment puisse me mépriser
Aussi de ne se fâcher Maitre cheval attendit son heure
Et Il se fit jour quand l’orage secoua nos deux enjôleurs
Le ciel renversa sur le sol son crachat trop insolent
Tout deux prirent peur et l’âne s’en fût suivant cheval
Ils eurent guet à passer, notre cheval le traversa sans mal
Mais notre âne aux pattes trop courtes s’enlisa de frateur
De l’autre côté du guet Maitre cheval attendait
Il entendit un braillement, trop petit notre âne fut inquiet
-Sauve-moi, sauve-moi je ne voulais dit-il, te mentir
Il fut alors que Maitre cheval eut à lui opposer narquois
- Vois-tu il ne faut se moquer d’autrui quand on se croit
Te voilà prisonnier de ta propre bêtise aussi as-tu à subir
L’eau continua à monter, monter et notre âne de brailler
-Je ne voulais, je ne voulais, je ne pouvais penser
Qu’un jour j’aurai à regretter de n’avoir jambes si grandes
Car malgré mes épaisses pattes qui pouvaient tout lever
Comme fardeau si lourd là en l’instant je ne puis plus avancer
Et j’ai grande peur car certain en ce jour je vais me noyer
Si tu ne veux me sauver de l’erreur dont je veux m’excuser
Bonne gens méfiez-vous un jour d’être sot en plaisantant
Car gouaillerie peut en somme se retourner contre vous
Et sans vous y attendre vous exposer à terribles châtiments
Car celui dont vous vous serez gaussé
N’aura certes désir à vous voir sauvé
©ƒC
Liberté
Liberté
Liberté!
Il est ce physique Je
Qui voudrai libérer son moi
Enchaîné a cette maudite prison
Où l’instinct règne sur sa raison
Gardien des clefs de son effroi
•
Prêt d’idées cafardeuses d’un je rêche
Moi cherche le grand, le vrai, l’unique chemin
De sa liberté au fond du vil malsain
Instinct fugace de vie qui le lui empêche
•
Moi, le voilà accompagné de cette marque
De gênes indélébiles qui le casernent
Volontaire à faire, refaire bien à terme
Son vouloir sans aucune, sage remarque
•
Moi, ce celui-ci veut être libre de disposer
De sa raison comme bon lui sied
Penser, réfléchir, user comme l’acier
De sa force, de sa résistance à penser
•
Ne plus être esclave de lois scélérates
Qui obèrent sa liberté de bien faire
Quand l’idée préconçue prend l’air
D’une obligation liée à sa condition
•
Et le moi de mon je, s’irrite malingre
De ne pouvoir rogner le bon savoir
De toutes les vérités; vérifiées du devoir
Qui serpente inaccessible violon d’Ingres
•
Je, ne peux, moi, le voudrai, être solitaire
Dans sa conscience dolente qui se défoule
Au gré de l’ardeur de sa pensée qui roule
Ses galets contre ces fantasmes de liberté
•
Tous les partisans d’un accord parfait
Raison, pensée, instinct, pressentiment
Le je et le moi s’y accrochent
Aucun ne veut laisser au pouvoir, ce proche
Leur Libre arbitre bafoué
Afin de les laisser vaquer à l’imparfait
Alors je, accompagne le moi
Pour crier, crier
Nous voulons être libres
Nous voulons la vérité
Vive la liberté
.©ƒC
Ici git Poésie
ED
Ici git poésie
Ne lira-t-on un jour mon transport de bons mots
Ils voguent rassurés vers des âmes lucides
Les verra-t-on un temps dans leur charme placide
Partager des bonheurs comme des loupiots
Ne saura-t-on venir comme des stradiots
Prévenir sains esprits qu'est trésor en bastide
Le voudra-t-on vraiment sans en être frigide
S'approprier les us tant seront-ils sanglots
Il est que poésie est un don d'héritage
Qui voudrait retenir bel exploit de suffrage
Pour ne se voir périr au grand fond de l'oubli
Murmure devra-t-on ne plus se concevoir
En ces âmes perdues ne trouvant bel espoir
Dans l'inconnu prostré d'ici git poésie
©ƒC
Sa poésie du bien fait (Baguenaude)
Sa poésie du bienfait
Jouons, jouons à dire des mots
Je n‘ai de nul maux pourquoi veux-tu
Et si déçu je te tue têtu
Tu es loufoque que me veux-tu
Rien je voulais te voir blessé
Heureusement qu’ici n’est excès
Mais comment vivre auprès de toi
De partout sauf sous mon trop bon toi
Mais de quel toit ma parles-tu toi
Sous la tente de ton doux jupon
Et je n’en ferai juré juron
Tu me souris pour quel alibi
Pour t’exprimer mon grand maux de mot
Non je ne veux pas aller à Meaux
J’irai avec Maude au Macdo
C’est elle qui paie avec son blé
Elle le fauche la nuit avec tact
Sa moissonneuse est une vraie beauté
Qui vous coupe l’herbe sous le pied
Sans débroussailler d’autre jardin
C’est sa poésie du bien fait
Et moi je suis moi
Ce toi et moi sans toit
Oui ! Un homme sans son toi
Qui ne pourrait être que toi
©ƒC
L"amour des petits baisers
L’amour des petits baisers
Je me vais vers le puits de la vie
T’emmener au pays du bonheur
Pour que s’en aille sage tapeur
Au fond de mes grands bras épris
•
Je vole vers les hauts arcs en ciel
Pour que pleuvent les couleurs
De mes sentiments sur ton cœur
Que ta passion irrigue ton lac de miel
¤•
Je dépose une voile sur la saine mer
Afin que se houle au grand calme
Tes jolis mots d’amour renouvelés
Qui me conduiront loin des déserts
•
Je transporte aimant tes doux rêves
Sur les constellations de mon amour
Où tes baisers me seront gais velours
Passeport des jours de grande fièvre
•
J’écoute le carillon de tes affables yeux
Perçants ils me sonnent altiers ta beauté
Qui se dépose dans le grand écrin ouaté
De mon admiration s’élevant vers tes cieux
•
J’avance ton pas vers mon ombre attentive
Elle cache mon désir preste de t’aimer
Elle longe ta vie fantastique pour épier
Tes envies d’être à mes cotés inventive
•
Je me dors, il est l’heure faste de te penser
Au fond de la solitude de tes mots amoureux
Ceux sachant que viendra l’instant délicieux
Où ils échangeront l’amour de tes petits baisers ;
©ƒC
Hommage à Raymond Devos
Hommage à Raymond DEVOS
Pleurs de désolation, ta mort brusque mes pleurs
Cétacé des bons mots, oui c’est assez
A l’armée des anges tu surgis alarmé
Toi le butor rapace du dernier mot bu tord
•
A Rose ta fée tu ne diras plus jamais arrose
La rosée de ton jardin toi l’arrosé
Qui a rimé patient des mots arrimés
A la cirrhose effeuillant six roses
•
Emerveillé de ta science et tes mers veillées
Enchantant mon esprit le soir en chantant
En tendant tes syllabes mes oreilles les entendant
Empâté cet homme, friand de canard en pâté
•
C’est leste que tu vas aux horizons célestes
Des nombres je voudrai que tu dénombres
C’est fondre l’infini du jour qui s’effondre
Détruit cette fange revient caresser des truies
•
Une dernière fois raconte moi le pré vert
Assis prés de nos verres vert quand un petit ver vert
Tourné vers mon visage, rage à la peau, d’un tour né vert
Verre je prendrai demain en revenant vers tes vers
Salut en ton honneur un petit morceau de port salut
Je penserai toujours à toi quand mes maux panserai
Tous ces mots vois tu la haut , alors oui toussez mots
Emplissez ce monde, rayons de soleil, en plis c’est
Félicité offerte de ton ciel par ta compagne la fée Li citée
©ƒC
1922/2006
Retrouveront-ils vie facile (Balladeà
Retrouveront-ils vie facile
Dans les maisonnées un mal ravage
Les esprits qui jouent avec la peur
Voudraient avoir dans leurs sillages
Espoir pour leur garder ardeur
Les fins de mois sont difficiles
Les cœurs songent à la perfidie
Du grand plus rien ne leur sourit
Retrouveront-ils vie facile
Au fort ténu du bel adage
Se sont rassemblés au labeur
Ces gens victime de vie sauvage
Que leur offre un pouvoir censeur
Se sont assemblés entre amis
Sur les ronds points de leur utile
Qui ne sera leur paradis
Retrouveront-ils vie facile
De jour en jour puisant chômage
L’emploi, rage de leur malheur
Que se prot-il qu’ils envisagent
Si formation n’est leur curseur
Alors ils manifestent de défi
Contre ceux du tout inutile
Qui ont le bonheur aboli
Retrouveront-ils vie facile
Ils ont connu victoire sage
Qui n’aura de jamais l’ampleur
Des sacrifices de leur courage
Qu’ils ont dépensé écumeur
De mille espoirs d’être conquis
Comme une œuvre de bel argile
Qui vous couvre vie d’inédit
Retrouveront-ils vie facile
O mon Seigneur quel grand défi
Ton . long débat ils n’en jubilent
Rien ne change, pas de repli
Retrouveront-ils vie facile
©ƒC
Union des tropiques
Union des tropiques
Espaces matériels
Visions immatérielles
Lui assis au Tropique d’un cancer
Elle Lorgnant son fidèle capricorne
Leur rapprochement se pourrait-il être
Tempéré par de douces passions
En ces égales satisfactions
Pour les conter sans anicroche
Sur l’équateur du même pouvoir
Où beautés ostentatoires
Surgissent d'une constellation illusoire
Pourront-ils relier un jour
Au-delà des nuages lourds
Leur cœur à leur ferveur
Pour se garantir ardeur
D’une union confinée au bonheur
Par delà l’équateur du mystère
Qui les sépare trop amer
•
D’une ballade sur ces mots
J’ai entrevu tous ces maux
Aussi ne voyagez que sur vos sens
Vous y trouverez la puissance.
Afin de garantir votre fol amour
D'effervescence
De turbulence
En votre bonne science
Qui vous mènera broder
La magie des dentelles
Celles d’un amour pur
©ƒC
Que sont devenues nos belles années(Pantoum)
Que sont devenues nos folles années
Que sont devenues nos folles années
On épousait yeux de ces gentes dames
Dans le gai flonflon de riches soirées
Quand les sereins cœurs de l’amour s’enflamment
•
On épousait yeux de ces gentes dames
D’attrait saccageur qui là serpentait
Quand les sereins cœurs de l’amour s’enflamment
D’un désir aigu lorgnant proie aimée
D’attrait saccageur qui là serpentait
Pour son obole l’offrir en doux charme
D’un désir aigu lorgnant proie aimée
Aux bras d’un dru slow enfantant baisers
Pour son obole l’offrir en doux charme
On se pavanait sans penser passé
Aux bras d’un dru slow enfantant baisers
Vous menant béat aux joies de l’arcane
On se pavanait sans penser passé
Quand malin festin d’amour vous réclame
Vous menant béat aux joies de l’arcane
Que sont devenues nos folles années
©ƒC
La nuit te dit
La nuit te dit
La nuit sage te dit
Toi mon ami
Tu n’es pas trahi
De la mort je ne vis
Seul des rêves ravis
Se couche d’un alibi
Comme douces tendresses
Qui ne sont que noblesse
Sur le tendre vernis
De mon noir servi
L’amour sort de son lit
Dans l’ennui de la perfidie
Quand pleure celui
Qui d’infini vit
De ses illusions au maquis
D’un amour banni
Alors reviens et revit
Dans mon rêve infini
Sur l’étoile des folies
•
Je me suis cogné
A tes mots mortifiés
Je me suis relevé
De ces peurs phénoménales
Cachées en mes dérives banales
Pour chercher ta vérité
Je l’ai trouvée
Ma vie est mon amitié
Elle ne peut m’être tronquée.
Ensemble savourons l’unité
©ƒC
Ô mon bon temps
Ô mon bon temps
Ô mon bon temps
Il est long de t’attendre
Il est court de te prendre
Quand mon pur amour à revendre
Au fond de ma pensée au charme joli
Chante refrain de sa folie
Sourit à s’éprendre
Dans les lascifs méandres
De la coulée de ta vallée tendre
Où le bonheur s’engendre
Dans tes secondes salamandres
Pour nous laisser entendre
Le tintement au cœur de l’antre
Du carillon de ma passion monandre
•
J’écoute s’écouler ton temps
Accoudé contre ton serment
De refermer la vile fente
En m‘hébergeant tant bien dissident.
Quand fleurira mon suave sentiment
Pour te l’offrir, Ô ma noble amante
©ƒC
Ma toile se voudrait (Sonnet)
Ma toile se voudrait
Nature ta beauté est une jouissance
Paysages charmants mon émerveillement
Luminescente mer mon grand ravissement
Jubilatoire temps pour graver mon aisance
D'un copier-coller mes yeux n'ont suffisance
Ma toile se voudrait être ce pur de l'exigent
Qui signe d'un pinceau le beau intelligent
D'une œuvre raffinée qu'un sain esprit forlance
Mon esprit voudrait, facile le peut-il
Tracer toutes couleurs, toutes tendres richesses
Mon âme se détend dans l'apparat subtil
Mon esprit se complait au fond de son ivresse
Mais son humilité taquine d'un faufil
La nature rêvée qui ne lui est sagesse
©ƒC