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Fleurs de poésie
20 novembre 2017

Hommage à Arthur Rimbaud

2017-11-20_134122-rimbaud

 

Révolté de l’enfance, fugueur pertinent

À l’acquis d’une reconnaissance  désespérée

Ta marche volontaire,  a  ta rime revitalisée

Sur les lignes ennemis et les mortels champs

Ton ’’oraison du soi’’ de ta défécation, rêve liant

 

Sur ‘’L’en avant’’ de ta poésie on eut souhaité

Embarquer sur ton ‘’Bateau ivre’’ tout comme toi

Aller où je voulais mais ton monde  du je sans toit

Paré de ton   suicide littéraire Qui  nous a déboussolé

De ne plus pouvoir ressentir d’autres sensations innées

 

On eut aimé  parcourir en tout sens  d’autres rimes

Celles de l’émotion quand  la beauté d’une venus

S’associe à la ‘’Belle hideusement d’un ulcère à l’anus’’

De devenir poète  voyant  d’aventures qui  déciment

Dans  l’oubli,  aux  pays lointains,  le  talent  victime

 

De ces ‘’Vilains bonhomme’’ disciples du courant parnassien

Ta révolte à entamer ce dérèglement poétique en douceur

Seul tu as la responsabilité de nous émerveiller sans pudeur

‘’J’ai seul cette parade de sauvage’’ nous dis-tu  magicien

Des mots, des vers, des rimes  des syntaxes de bon tacticien

 

Briser l’alexandrin originel,  embelli de ses  rimes insolites

Mettre le mot sur le devant da ta pensée, lui donner l’action

Allez, cachez, soyez, mangez,  buvez,  avalez, écoutez  sa sollicitation

D’un impératif nouveau à vous conduire vers son sens authentique

On s’y laisse  mener  dans de souffrantes beautés sans autre supplique

 

De ce dynamisme  enrôlé à ta poésie surgit l’âme visionnaire  féconde

‘’J’assiste à l’éclosion de ma pensée, je la regarde, je l’écoute’’ oh don !

Nous aurions aimé que tout  bijou  se fasse d’or  sur ton bon sermon

Que nous puissions,   armé de ta passion, d’être conscient, pour conquérir ce monde

Sur la marche d’un futur s’accomplissant sur notre pensée, voyante de l’onde

 

Cher ami, ils t’on eut ces  ‘’Bourgeois poussifs’’, ces ‘’Bonhommes vilains’’

Oh toi Rimbaud ! Poète contrasté, mythe ou maudit, mythe et maudit, élection

De nos cœurs qui s’abreuvent  de ta poésie, de ce  si peu pour notre satisfaction

Campons sur ta rime  beauté et que ce suicide littéraire reste éternité de passion

Pour ne vouloir  entretenir  dans notre  lit poétique que les mots de ta perfection

ƒC

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