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Fleurs de poésie
17 janvier 2018

Fleurette et Eddy

2018-01-16_030739-le pont et l'amoureux

Dans un petit village

Prêt du pont Sully

Une maison fleurie

Y vivent deux amoureux

Jamais trop soucieux

A l’abri  des vils adages

 

Chaque soir  harassé

Eddy rentrait  heureux

Retrouvant   sérieux

Sa Fleurette  bien aimée

La prenant  désirée

Dans ses bras pressés

 

Un lundi Eddy trouva

Sous le grand lit

D’utiles outils

De menuisier

Du bois de merisier

La varlope le caressa…

Il s’emballa

 

- Qu’est ce donc

Ma mie que ceci ?

- Rien mon  ami

De menus travaux

Sur le chapiteau

Vous n’êtes un mal bon

 

Cessez vos niaiseries

Je ne puis supporter

Qu’encor vous m’affoliez

Je saute  le pont Sully

Donnez m’en l’envie

Vous n’aurez agacerie

 

Mardi il fut surpris

Trouva des carreaux

Un beau manteau

Du carreleur en peur

De retrouver le labeur

Un coupe-carreau épris…

À l’heure du pas pris

 

Que ne pouvez-vous carreler

Je ne puis supporter

Qu’encor vous m’affoliez

Je saute  le pont Sully

Donnez m’en l’envie

Vous n’en aurez  nervosité

 

Mercredi un parfum

Étranger à ses narines

De la soudure bien fine

Du plombier  impur

À la règle  sans parjure

Le fer à souder en câlin…

Pour rester bien malin

 

Que ne pouvez-vous souder

Je ne puis supporter

Qu’encor vous m’affoliez

Je saute  le pont Sully

Donnez m’en l’envie

Vous n’en aurez  agressivité

 

Jeudi il s’encolla

Au mur des toilettes

S’essuya à la salopette

Blanche du tapissier

S’en remis à son fessier

Le couteau s’enthousiasma…

Encor une fois il s’enragea

 

Que ne pouvez-vous tapisser

Je ne puis supporter

Qu’encor vous m’affoliez

Je saute  le pont Sully

Donnez m’en l’envie

Vous n’en aurez  méchanceté

 

Vendredi  de la couleur

En fresque sur les murs

De bon ton  frais et pur

Du peintre  pas connu

Dans ce village perdu

Le pinceau des bonheurs…

Toujours cette vile peur

 

Que ne pouvez-vous peindre

Je ne puis supporter

Qu’encor vous m’affoliez

Je saute  le pont Sully

Donnez m’en l’envie

Vous n’en aurez  crainte

 

Samedi fut  calme

Dans le cache misère

Fleurette bien fière

À  la cuisine du  faire

N’eut rien à défaire

A Casserole  de la palme

De Jean bon Eddy reçut  calme

 

Que ne pouvez-vous cuisiner

Je ne puis écouter

Qu’encor vous m’adoriez

Je n’irai au pont Sully

Faites  m’en l’envie

Vous pourriez  m’embrasser

 

D’un dimanche sportif

Au football s’en fut

Blessé, obligé il se du

De rentrer  au plus tôt

Il trouva Fleurette allant sans mot

Coucher  Sieur Dupont su’lit

Son voisin anobli

 

Que ne pouvez-vous aimer

Je ne puis le supporter

Qu’encor vous m’affoliez

Vous ne m’avez compris

Feignant mon  bon  souhait

Vous n’aurez plus à penser

 

Sachez comprendre

Ce que l’on vous demande

Sachez apprécier  l’offrande

Qui vous est faites

À mal écouter de fait

Vous risquer de perdre la tête

Et ne plus jamais faire la fête.

>>>Eddy à trouver l’amour

Du pont Sully

Chez Fleurette plus de travaux

Ses chagrins ont terrassé

Toutes ses envies

Qui ont tué l »amour vrai

ƒC

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