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Fleurs de poésie
7 février 2018

Papa, Dieu est-il

2018-02-07_122809-dieu

 

 

A la Levée  d’une rêverie

Un jeune enfant

Demanda à son Père : - Dieu es t’il ?

Pourquoi Dieu ?

On dit « présent est Dieu,

Invisible  est Dieu »

Pourquoi  invisible est dieu ?

Dis-moi ! Qu’en est-il?

Faut-il être savant 

Pour connaitre Dieu ?

 

Mon enfant

Il  y eu au plus court qu’un soudain

Un choc effroyable et igné en prémisses

L’infiniment   petit atome

Qui ne tenait pas en place

Dans un monde sans monde

Créa d’instinct un nouveau monde

Cet univers connu qui enlace

Un monde silencieux et atone

Qui garde précieux son secret

¤

Les beaux atomes, se sont mis à jouer

Regarde! Chaque petit lego est un atome

Et tu peux construire, mille et mille

Figurines d’espèces différentes

En les assemblant  sûrement

L’un à l’autre,  ils sont tous utiles

Pour faire des montages, qui entonnent

Sur tes yeux une belle création  aisée

 

Tu aimerais que je te dise, comment sont

Fabriquer les petits lego, dans ton inconnu

Moi je ne sais ! Peut être est-ce un Dieu !

-Ah ! Papa tu ne  sais, et ce n’est pas  celui-ci

Moi je ne sais pas,  c’est Pierre  qui me l’a dit

Vois-tu mon enfant si l’on savait, alors Dieu

Il n’existerait pas, car l’homme qui a connu

Sait que ce n’est pas,  Dieu qui a fait l’astre  rond

 

Mais alors si on ne sait ! serait-ce Dieu !

Mon enfant l’humain  et tout petit

Devant l’immensité du grand du plus grand

Quand tu auras trop de legos, tu ne pourras plus

Retrouver le bon morceau, tu le croiras perdu

Mais il sera là prés de toi,  toujours indifférent

Tu vas pleurer, rage de ne plus voir  sur ton plan

Celui que tu crois être, Dieu de ta raison du mieux

 

Comme tu es sage mon enfant,  je vais encore

Te conter : Dans ta pensée range bien tes legos

Joues, ne pense pas comment et qui les a fabriquer

La joie et le bonheur, c’est de savoir s’en contenter

Alors soit heureux, car Dieu c’est toi qui te le crées

Et ton esprit serait fatigué, de devoir y penser

Et je t’en prie mon enfant,  la nature te berce,  dort

 

Je sais mon enfant, tu es friand  de nouveautés

D’un savoir,  jamais rassasié  de questions

Mais sache que le secret est que l’éternité s’effondrera

Sur lui,  avant que tu n’eusses esquissé une pensée

Alors mon enfant il y a tant et tant,  de vraies réalités

Que tes yeux n’ont pas exploités et  tu vivras

Dans le noir de tes capacités,  de vives  émotions

Pour que tu puisses, ne retenir que le  bon  sensé

 

Tu ne dors pas,  tu veux encore savoir, comprends!

Les hommes ont écrit, des formules pour réaliser

Tes beaux legos  te laisser la trace de leur passage

Mais voilà, si tu  ne peux  la saisir,  tu devras voir le maître

S’il n’est plus là, tu ne pourras croire, qu’à l’absente main

De celui qui aurait écrit, car il n’est plus présent à dire sage

Tu devras écouter ceux, qui te disent  être  son   conseillé

En vérité, évites  les, car ils auront tôt fait de t’apprendre.…

¤

Vois-tu  mon enfant, les hommes ont écrit pour faire  croire

Belle plume, beau langage, beau seigneur, les meilleurs

Tu aimes tes parents, ils nous font aimer  tous les humains

Ils sont pleins  de conseillers, qui te racontent des prières

À faire à ton créateur de legos, absent de toutes sphères

Si  ton legos se casse, c’est pour t’éprouver dans ton dessein

(Car pour eux du doit rester petit, pour gagner un paradis d’ailleurs)

Et  vouloir enfant sage, te convertir sans malheur de désespoirs

 

Car tous les bons conseillers, s’arrogent des pouvoirs

Représentant de qui, de quoi, du créateur sans création

Regarde-les !  Bien potelés, bien repus, grands connaisseurs

De mille et mille pages d’oracles, de psaumes, de paraboles

Tu dois te méfier de ces diseurs, ton lego ! Pour eux une belle obole

Sauront-ils !  Par l’acte t’offrir  l’heureux, sans t’oppresser par la peur

D’un péché originel que  ton innocence  rejette

Crois-tu qu’ils te protégeront, sur cette terre d’une rédemption

Ils ont profité, profite de ton âme que la mort inquiète, inquiètera

Dont seul le surnaturel pourrai te sauver,  alors ils t’oblige à croire

.

Mon enfant je t’en supplie ne te laisse pas envahir

Médite au fond de ton cœur la force de tes vérités

Honore s’il est besoin ce que tu crois être

Le forgeron, le créateur de tes légos,  fais lui prière

Que tout soit assemblé au mieux à ton autour

Pour le meilleur de ton humanité, celle que tu as

Tu auras à vivre en  ton passage   sur l’éternité

ƒC

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