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Fleurs de poésie
26 février 2018

Poésie d'un fait divers

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Sire  volage tint en sa main

Un fromage qu’il avait volé

A dame caissière au matin

D’un toupet à l’accent  acéré

 

On lui tint un noble langage

Afin qu’il relâche le délice

On le fouilla, ô brutaux  sévices

Le larron s’offusqua d’une belle rage

 

De fromage de fait,  en somme ce n’était

Point  un camembert  coulant, mais un pur

Chèvre de montagne dans la hâte redescendu

De sa haute  étagère vers  la vallée d’un  gilet

 

Le rustre eut tôt  de démolir, d’arracher

Tout  le ce dont sa main agrippa

De vociférations lugubres il invectiva

La pauvre dame toute traumatisée

 

La police s’en vint, inventaire fit

D’un délit  trop disproportionné

Amena l’hôte  au juge des référés

En comparution immédiate  il se vit

 

Le président lui dit : - Il n’y avait pas

Un fromage à faire de votre délation

Une tempête, une tornade, des désolations

Quelle réponse  logique pour ces griefs là

 

-       Monsieur le président depuis dix ans

Je prends des bonbons, ils ne me  font rien

Et mes nerfs explosent du mauvais bien

Il faut m’en donner d’autres j’en  suis prenant

 

-       Croyez-vous que de couleur vert » ou  bleue

Vous changeriez à ne pas voir tout en  rouge

Et de taper sordide  sur tout  ce qui bouge

On ne vous a pas mandé de chatier parbleu

 

C’est un fromage qui va vous coûter cher

A vouloir faire le fort vous voilà dans votre tord

De fromage vous ne disposez  plus que du mauvais sort

Et votre string, une cache au goût  bien amer

 

La cour délibéra pour le menu de la sanction

D’un simple  fromage, on passerait très vite au dessert

Afin de ramener le calme auprès du têtu forfaitaire

Une très bonne amende et quelques mois de prison

ƒC

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