La mer sommeiulle
La mer sommeille
La mer sommeille paisible au lit de ses vastes horizons
Je la réveille et mes nus pieds endormis caressent
Ses vaguelettes légères d’écume dentelle qui paressent
Esquisse d’un bonjour au sable précieux; Galant il se fond
Elle clapote mélodieuse sur des airs pastoraux de Mozart
M’entraîne à la rêverie matinale du fabuleux espace doré
Quand elle engendre adulée sur son placide ventre ourlé
L’astre d’airain qui se lève à la nuit couchée sur son regard
Sa vague s’enhardit leste au va et vient du voyage éternel
Elle voudrait me déposer de frais levers de gais bonheurs
Venus de ces ailleurs où la paix la surnage en ritournelle
Ecailles d’or, reflets de feu, transportent le nouveau jour
Robe de nuit pose tes plis ; embrasse l’azur des cieux
O ma mer réveille-toi! Mes yeux te chantent mon amour
ƒC