Pensées d'ame
Tous mes grands us d’esprit, cherchent de bons terrains
Au chaud des longs chemins, ce guide des demain
Le temps
Passe-temps
Le conduit placide, à ces carrefours sains
Pour me diriger vif, dans monde plus humain
Je convoite prêt, les extérieurs
Inconnus mondes, bravant mon intérieur
Je rends
Je surprends
D’un maléfice sourd, l’entente des parieurs
Qui osent m’embarquer, d’un air supérieur
A viles vindictes, ne réserve l’objet
Pour fatiguer l’air d’un parfum désuet :
Je pends
J’appends
Les titans acharnés, qui d’un œil malaisé
Voudraient là m’emporter, sir des calamités
Dans leur ciel ils se vont, chercher opportunistes
La gloire de leurs faits, tuer les alarmistes
Je tends
Je détends
Au gré du temps fort, des folies intimistes
Quand ils posent mûre, ma pensée en leur liste
Leur présence rêche, irrite mon sort d’âme
Devrais-je ne dire, mon ressenti se pâme
Je sens
Je ressens
Les incertitudes, celle quand je ne rame
Dans l’océan calme, où mon bonheur se trame
Aussi avide vais, vers contrées éternelles
Où la paix vaillante, m’offre son naturel
Je prends
Je reprends
Bouffées de concorde, déversant leur appel
A tous ces ceux humbles, qui aime la vie belle
A ceux qui ne comprennent, a l’instinct animal
Je ne dis qui ne fut, un regard sentimental
Je mens
Je comprends
Je leur dit ma passion, d’être cet être mal
De devoir vivre loin, des malheurs en récital
Mais cela est certain, les mots de leurs pensées
Je les capte si tôt mon cœur est trop blessé
Le vent
J’apprends
Ses messages ternes, je les lis fort intrigué
En mon âme saine, les pleure en sa bonté
Je prends alors armes, la plume se défoule
Les mots les vers riment, le malsain des foules
Je fends
Je défends
L’intégrité pure, un tapis je déroule
Aux pieds de tout pauvre, cherchant l’or des foules
J’offrirai tout ce tout, dont mon âme à charge
Le bon de tous mes dons, sans que l’on émarge
Je vends
Je consens
La gratuite d’actes, que mon cœur décharge
Du grand fond de sa paix, cris d’âme à la marge
Je me reposerai, victoire du vassal
Sur le mal étendu, aux abords d’in canal
Je zends
Je défends
La morale pure, se détend amicale
Elle me berce tendre, douceur sentimentale
Que mon monde est beau, je resterai toujours
Dans cette plénitude, que déploient tous les jours
J’attends
Dans le temps
Chaque bonjour matin, quand au là je laboure
Tous ces champs corrompus, refleurissant d’amour
☼ƑƇ