Le monde est mal
Le monde est mal, traumatisé se défigure
Des pustules appauvrissent sa beauté
Cancer d’humains en sa belle figure
Mourant peut-il faire face à sa mort assurée
Il a la calamiteuse varicelle du mauvais fric
Les milliardaires sulfureux l’empoisonnent
Sur tout son corps le voilà pris de panique
Comment se soigner quand la crise foisonne
Maladie d’amour, plus de bon remède
Son corps est sidaté à vouloir s’ouvrir
Sans passion à ce tout dans la grande fête
Osera-il penser que demain il devra s’interdire
Asphyxié, il ne peut plus l’air respirer
Terribles fumées commerciales qui le noircissent
D’une Tuberculose endémique en ses poumons lézardés
Vas t’on le laisser crever au fond de l’amère abysse
Malade de ces bruits, de ses guerres qui tonnent
Insolences des sons, des flammes qui détruisent
Ses organes recrachant la liberté en silence plombent
Les démocraties acculées au despotisme qui épuise
Ô monde, ô monde chéri soigne-toi, n’attend plus
Déjà hier il fut tard, demain il sera trop tard
Il est des médecines douces, la simplicité revécue
La salubrité, la solidarité, couvre-toi de ces avatars
Dis-leurs à tous ces ceux, qui te laisse périr
De venir promptement à ton chevet, qu’il n’ait à compter
Tous ces milliards fous qui ne pourront garantir
Que ton internement psychiatrique soit solution aisée
☼₣€