Ô qui suis-je
J’ai voyage goulument sur mon temps
Dans la sécurité de ne savoir le Satan
De qui suis-je, le visage dans ma glace
Je n’ose me reconnaître, suis-je à ma place
Ma voix dans ce bastringue à qui est-elle
Aussi pourquoi est-ce si peu mon naturel
Ma pensée se soulève dans mon pourquoi
En quoi cela peut me changer si je sais quoi
Que fais-je là pour m’embarrasser d’une vie
Cela doit être de la sensée nature une folie
Aussi qu’ai-je à me poser autant de question
Sur ce fait d’être ici, oh feinte de la dérision
Je me laisse m’écouter, tu n’es pas en sécurité
Tu as peur de ton corps que t’a-t-il sitôt fait
Pour que tu viennes à ne plus l’aimer, soit !
Tu fus bien heureux qu’il te mène sous son toit
Heureux dans ces temps où le bonheur te combla
Et maintenant tu bats de l’aile, oh tu n’agoniseras
Pardon mon esprit que dis tu, tu ne veux te fatiguer
Mais laisse-moi me dire que je veux m’ignorer
N’être que qu’un être vivant sans savoir
Pourtant tu m’avais dit la connaissance est devoir
Mais le nul est plus fort que le plus nul
A quoi me servira l’encor plus, si rien ne m’émule
Alors mon âme me voilà souffrant d’un malaise
Comment faire pour croire, la vie est-elle fadaise
Je gis maintenant dans la fournaise de la peine
De n’avoir servi à rien, de n’être que chair sans haine
Qui voyage sur le temps, sur l’éternité, elle me nargue :
Le hasard t’a déposé mais moi ton retour je me targue ….
Mon esprit chiffonnié ne voulut me laissé le clair
Tu espérais, tu croyais, tu prévoyais, non trop tête en l’air
Cela t’apprendra de crier l’athéisme, la résurrection !
Ne rêve plus ce ne sera pour toi une infaillible solution
Oui je sais même mon expérience n’est plus de mise
Mais mon âme, mon esprit ne craignez je ne ferai bêtises
J’attendrai dans ma souffrance, être le rien d’un rien
Qui circule dans le bien qu’il lui reste comme un sien
Les petits bonheurs que la vie offre à chaque être
Je ne chercherai plus qui suis-je, même le paraître
Néant du profond néant, passant virtuel sans aile
Pour ne pas voler loin de son petit bonheur fidèle
Nous prenons chaque jour un chemin inconnu
Mais la vie reste têtue pour nous conduire bon élu
Ô inattendu, malheur ou bonheur restez entretenus
☼₣€