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Fleurs de poésie
3 mai 2013

Une partition d'amour

1cyclades04

 

 

 

 

 

 

 

 

Je m’étais promis, non  plus jamais

Non plus jamais, je n’irai chercher

Amour,  même s’il me fut proposer

Mais combien d’étoiles brillent

Qui dans le ciel au loin,   vous titillent

Afin de voir   votre  regard,  chercher mantille

Pour admirer volupté,  de ces merveilles

Et vos yeux alors surpris s’éveillent

 

L’amour c’est un,  tant et tant de souffrance

Quand  jalousie vous traînent,  en transhumance

Dans des sacrifices d’esprits, où l’évidence

Mène votre cœur au cachot,  avec véhémence

 Enfouie dans solitude, cherchant une armure protectrice

Qui ne vous offre, plus d’images trop tentatrices

Mais vos rêves charment, tentations qui se dévissent

Du fond de votre noir, à devenir impossible vice

 

Je ne voudrai que m’emporte, folie tyrannique

Quand la pulsion dévoreusen me tend faim atypique

Alors je me crie, alors je me fends comme comique

Et l’on me rie, et l’on ne raille  d’un ton sarcastique

Je maudis cet amour,  qui n’eut pour moi aucun soin

Aurais-je encore considération, est-il encore mon besoin

Dans le feu de  mon être rageur, se brûle des désirs fous

Mais je retiens leurs flammes vives, comme un  grigou

 

Mais voilà que là,  sortie d’une mare noire de tristesse

Une sirène perdue, dans le jeu de sa délicatesse

Pointe au dessus le l’océan,  charmeur un visage de déesse

Alors, alors un cœur se vague, comme écume dans l’hardiesse

Pour retrouver des rivages placides, qui lui offriront  repos

Sa peau est plus fine, que sable au toucher rassurant si tôt

Votre plaisir,  celui de vous y plaire dans la chaleur du soleil

Se dore  allongé sur la plénitude, d’un espoir à son réveil

Quand  doute ne vous appartient plus, car votre cœur s’émerveille

 

Au pinacle de votre vie sentimentale, le baiser reprend goût

Et la belle attirée par des désirs serviles,  là se vient et se joue

Une partition d’amour, ô que nenni! Le piège se referme c’est fou

Sur mon cœur, sur mes lèvres, sur mes mains, sur mes yeux doux

Mon sentiment provoquant ma solitude dit:- Reste là sur l’arrière des dunes

Et lui dit encor : - Tu n’a plus à veiller ton regret au haut de  ta hune

Elle est apparue celle qui t’offre courage, pour que soit ton avantage

Car ta rage d’aimer, sera plus forte que tout périls et  naufrages

☼₣€

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