En mai enthousiasmé je me fus allé danser Dachka
En mai enthousiasmé je me fus allé danser
Dachka son pas fidèle, là m’accompagna
Un flot d’étincelles mon cœur éclaira
D’une douce musique, mes yeux ensorcela
Je vivais l’amour, comme on vit religion avérée
Mon esprit la croquait dans sa faim
Ce n’était plus matin, plus soir, c’était…
Et je valsais mes désirs, mes pensées
Ô beauté envoûte-moi, je suis émerveillé
Serre mon cœur, dans ton grand dessein
Mais à la nuit profonde les fumées
Ont déversé leurs brumes fécondes
Quand se cachent les bras dans la ronde
Et qu’échanges alors, quand slow se raconte
Offrent mille tentations de se vouloir aimer
Comment put-elle trouver dans l’ailleurs
Ce que mon doux cœur lui promettait
Un petit baiser indiscret me tendit le fouet
Pour tuer ce qui fut mon intransigeante anxiété
Le filet de mon sang devint rivière de fureurs
Les pleurs ne furent, ma colère s extirpa sévère
S’installa sur mon esprit, ma pensée, mon corps
J’entrepris le malotru pour vif l’attirer au dehors
De tous les abords, on ne vit que mon haineux mors
L’autre ne me parla plus, son sort lui fut trop amer
Et ma belle Dachka se vit trembler en son esprit
Elle ne comprit naïve, que jalousie est une arme
Pour défendre sa mie quand biche s’alarme
Au son des brames qui ne ressemblent au charme
Mais à la défense de ce qui est toute ma vie
Le calme est revenu dans les cœurs bouleversés
On ne se doit de tenter le mal de l’irresponsable
Mieux vaut rester loyal, cela n’en sera que louable
L’amour n’est pas complice d’étreintes échangeables
Alors gardes toi ma Dachka de frustrer mon coeur excité
☼₣€