Ruisseau de vie
Le petit ruisseau chantait gentillet
Il coulait léger vers son ailleurs
Ce monde abouté à son fier univers
Où il irait rejoindre tous ses frères
Dans le grand bain de la vie écoulée
Sur son chemin serait- il
Beauté à le contenter
Sans risquer un mal toucher
Dont vertu ne veut s’emparer
Pour ne point le détourner inutile
Il est méandres pour rivière
Qui traversent les belles plaines
Mais pourquoi cela quand le droit
Est un chemin direct et plus sûr toutefois
Pour regagner l’horizon des lumière
Que de plaisir prendra t’il en chemin
Il est son droit de se les approprier
Quand se valse son eau fraiche en rosace
Sur les galets amoureux de son audace
Où Biser roseaux elle se veut au festin
Il n’est d’autres biens pour lui
Que de cascader le bonheur
Comme oiseau qui picore graines
Pour se nourrir d’un plaisir sans gêne
Sur une rive d’évanescence t qui se luit
Alors, alors demain à la fin du périple
Arrivé dans la sagesse du suprême repos
Il glanera le délice de l’eau calme
Eau flottante, eau dormante
Au paradis du grand mystère
☼ƑƇ