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Fleurs de poésie
11 février 2014

Le sublime grand théatre

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Où sont mes couchers envolés

L’or jouait avec le feu ardent

Et l’azur transpirait sa scorie

Quand les horizons s’embrasaient

Jusqu’au profond de leur invisible

 

Les paille en queue jouaient délicats

Artistes purs, aux ombres chinoises

Qui dansaient  sous la torchère

D’un soleil perdu dans l’hébergement

Du sublime théâtre d’une vision béate

 

Les poissons  d’argent inondaient

La grande mare d’un océan placide

Sautaient sur le dos des vaguelettes

Pour se distraire de leur  cache –cache

Quand l’écume folle les bisait en secret

Mes yeux étaient fous de la supercherie

 

Les flamboyants de leur rouge vif

Venaient attiser  cet incandescent

Et là, les filaos allongeaient squelette

Pour éteindre la lanterne du temps

Sous la toile  dentelée des étoiles

Quand  la nuit de ses pas venait aspirer

Les dernières escarmouches de bel or

D’un jour laissant cendre l’endormir

 

Mes yeux se reposaient  sur ce spectacle

Magique spectacle qui reste gravé

Au fond de cet  inconscient sibyllin

Pour vous rendre copie au sein d’une nuit

Où vos rêves chahutent indifférents

A  ce bonheur que le temps vous a volé

Et vous laisse croire que toutes merveilles

Vous n’aurez plus jamais à retrouver

 

Alors je rêve debout les yeux perdus

Plume de songe dans la main d’un fantôme

Pour revivre toutes ces splendeurs

☼ƇƑ

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