Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Fleurs de poésie
19 août 2014

Souvenirs d'enfance

dombasle14

Au bord du long chenal fluvial

La vieille écurie d'antan s'éveillait

Le temps passé du halage respirait

L'odeur d'une auge où foin n'était  plus régal

 

Les yeux à peine ouvert l'on se dirigeait

Dans l'immense couloir tout désolé

De ne pouvoir nous offrir commodité

D'une chaleur que nos corps cherchaient

 

L'école se trouvait loin, loin si loin

Que le temps nous laissait entendre

Bruissements, grincements , crissemens

De l'usine obsédée qui hurlait  en tous coins

 

Au croisement d'une rue,  un magasin

Nous offrait le doux désir de son étal

Et mon gaillard petit frère faisait festival

Pour chaparder notre orange du matin

 

Sa blouse grise emportait le larcin

Qui s'échappait comme un épervier

Sa faim ténue récoltait là, le jus  désiré

Par la mal nutrition des durs matins

 

Chaque jour le  fier clocher le l'église

Nous narguait quand ses huit coups

Bourdonnaient pour nous prévenir du tout

De notre retard  quand votre souci agonise

 

Alors l'instituteur nous houspillait  maudit

Nous tirait les oreilles pour nous rappeler

Que notre pauvreté était seule une réalité

Ainsi il nous renvoyait comme des inepties

 

Ma vie a haï cet homme toujours   indisposé

A ne faire bon discernement face à l'innocence

Mais mon âme avec grande résistance

A fait don à mon esprit d'une sagesse éclairée

 

C'était le temps où la pauvreté n'avait droit

A l'espérance d'études prolongées et l'on cirait

Les bancs de l'école  pour attendre de passer

Ce certif qui nous assurait à douze ans le dur emploi

 

Le temps passe mais il vous laisse empreinte

Tant bien même volonté vous eûtes toujours usée

Car le malin  destin  sculpté est une  réelle sommité

Que l'on ne peut un seul instant dérangé

Tant bien même vous le tentiez avec feinte

☼ŦC

Publicité
Commentaires
E
Très joli.
Répondre
Fleurs de poésie
Publicité
Archives
Publicité