Est-ce grande faute que de ne pas aimer
Que vous plairait-il à me conseiller
Je ne voudrai avoir piètre opinion
Sur femme que vous n’avez plus à vénérer
Et maitresse à vouloir toujours vous cajoler
L‘une et l’autre vous offre-t’elle l’amour insensé
Serai-je mal appris à me faire illusions
Je vous entends me crier : vilain farfadet
Est-ce grande faute que de ne plus aimer
Il fut l’original jour d’un matin frugal
Quand mon cœur de sa solitude s’est exilé
Est venu frapper à la porte enflammée
Cœur doux, cœur fragile qui se fut être aimé
Au festival de mes envolées sentimentales
C’est vrai je vous le dis ce fut rayon de vérités
Mille, cent mille et encore j’ai offert de baisers
Je ne fus point avare toujours guider par le phare
De ses désirs aisés qui n’eurent cesse de m’attirer
Alors comme rapace je volais vers sa sincérité
Elle m’offrait le sublime que je n’avais jamais imaginé
Le fard de ses yeux je le voyais, il était si beau à voir
Que le monde c’était elle, elle seule que j’avais à aimer
Mais le temps cette ignoble passerelle vers l’oubli
A rogner nos désirs, nos envies sans doux souvenir
Quand de ces jours inouïs la vie nous avait souri
Mes nuits n‘avaient que soucis dans ces rêves interdits
Et les matins soumis nous laissaient aller sans regard réjoui
Les plaisirs de se toucher était sinistré de ne se plus servir
D’un ton assagi j’ai voulu lui offrir ma vie sans mépris
Mais fut un jour quand je me complus à faire détour étonné
Sur la trace de mes jours, devais-je pleurer sur le tout amour
Mon savoir elle ne le voulait, ô maîtresse tu me le réclamais
Mes éreintes elle me les repoussait, ô maîtresse tu t’y accrochais
Son baiser frontal était-il, ô maîtresse tes lèvres je les rêvais
Comment vivre sans amour comme si blé n’était pas fruit du labour
Alors maitresse ton cœur je te l’ai volé sans remords à expier
C’est vrai bonne gens que doux mon héritage, mes beaux enfants
Mais on se le doit partager, après l‘amour achevé sans fanfare
Ils resteront ces trésors que femme m’a donné au soir dément
Conservés en sage trace sur ma mémoire pour sortir de l’évident
J’ai aimé celle qui fut partenaire de ces sublimes événements
O maîtresse ne sois triste je ne serai jamais un serviteur barbare
Pour dévaster le champ de ce que fut en son temps amour émouvant
Me voilà l’âme secouée par le grand défaut de mon mal illusoire
Il y eu celle sans amour ; il y a celle dont l’amour porté est trop lourd
Le jour est noir, le noir accroche mes jours dans sa balançoire
J’ai peur de me trouver le cul par terre, sans que l’on eu à s’émouvoir
Car la fidélité qui fut à l’hier a été déchu en ce temps de son ostentatoire
Serai-je ce balourd dont les yeux n’eurent en retour qu’un écho sourd
Mon soir je voudrai au présent lui dire bonsoir pour un bonjour à l’espoir
☼ƑƇ