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Fleurs de poésie
29 mai 2015

Ailes déployées un chien vole

100_0336

Les ailes dépliées sur l'air vivant

 j'ai vu  hier un chien voler

Dans le haut ciel  des migrations

Où le mistral toussait âprement

Toute son audace rouge

Pour envahir  la gueule

Du quadrupède vociférant

Là était l'homme de pouvoir

 Dont  discours nous subjuguait

 

Quelle folie me direz-vous

Cela certes,  n'est pas possible

Ce n'est là que mots d'illusion

Afin de nous faire croire

Que l'impossible est

Mais combien de fois

N'avez -vous pas  entendu

Brailler de telles fadaises

 

iI est ces hommes

Dont  pouvoir  exhalte

Ils  nous font croire

Nous font prendre

Vessies pour des lanternes

Comme au temps jadis

Et le bon peuple écoute

Croit,  pour vénérer l'idole

Le Maitre, le Seigneur , le Prince

 

De tant à autre d'un non  mignon

La foule crie, vocifère

Mais elle se laisse berner

Se laisse chérir par l'illusoire

Ainsi est le peuple hableur

Qui se vante d'une révolution

Prend alliance à la main tendue

Et s'endort sur son désespoir

 

 

Je vous dit oui, vous me dite  non

Et moi je vous dit ce sera oui

Dit l'homme de pouvoir

il excelle dans la persuasion

Et le feu s'éteint dans le besoin

De  l'humain qui  a toujours faim

Alors il se laisse prendre satisfait

Au jeu de société du à vous  , à moi

Où l'à moi  du pouvoir l'emporte toujours

 

Alors de temps à autre le Maitre biaise

Et l'homme de pouvoir vous redit:

-Mais il  est vrai,  le chien vole

-Quand il est pris dans les griffes

-Du rapace qui va l'engloutir

-Le détruire, l'asservir, le réduire

-Pour qu'il n'ai plus à  ronger

-Les carcasses qui m'étaient destinées

Comme l'or que mon peuple

Ne verra  qu'au  temps jamais

Quand l'emmure sa pauvreté

Que lui distillent les marchands

De bonheur, de leurs bonheurs

Repus de leurs malfaisantes complicité

Avec la brigade qui légifère

Elle les met à l'abri de la faillite

Quand profit  s'accumule

De bénéfices réalisés sur ce peuple

Que l'usure folle ruine

 

Alors oui peuple inconscient

regarde toi! Il sera  l' heure

On te verra  voler

Vers un destin imparfait

Car un jour il ne te restera rien

Quand  l'eau  à l'aussi tu n'auras

Plus capacité  un jour de la boire

Et l'homme de pouvoir te fera

Alors comprendre  du plus satisfait

Qu'il ne ment à ta face  jamais

Quand tu t'envolera vers l'enfer

☼ŦC

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