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Fleurs de poésie
22 août 2015

La gangrène

2015-08-22_124513

 

Je vous parle d'un clan
Que les plus de cent ans
Ne peuvent pas admettre
Mélodie  en ces jours -là
Amenait  ses  agas         
Jusque sous ma fenêtre
Et si l'humble délit
Qui nous servait de vie
Ne payait pas la  dîme
C'est là qu'on s'est voulu
Moi qui criait vermine
Et toi qui restais nue

La gangrène, la gangrène
Ça voulait dire on est fielleux
La gangrène, la gangrène
Nous ne forniquions qu'un jour sur deux

Dans les bordels voisins
Nous étions quelques-uns
Qui réclamions  la gloire
Et bien que silencieux
Avec le verbe creux
Nous ne cessions d'y croire
Et quand quelque salauds
Contre un  bakchich sot
Nous laissait une toile
Nous absorbions nos verres
mouillant  vautour nos  poils
pour oublier l’enfer

La gangrène, la gangrène
Ça voulait dire tu es pourri
La gangrène, la gangrène
Et nous disions  un grand merci


Souvent il m'arrivait
Devant ma  désirée
De compter les nuits blanches
Parcourant le chemin
De la passe d'un sein
Du frotté  d'une hanche
Et ce n'est qu'au butin
Qu'on s'échangeait  enfin
coincé au baiser blême
Epuisés mais gentil
Fallait-il que l'on s'aime
Et qu'on sache la vie.


La gangrène, la gangrène
Ça voulait dire on a plus l’gang
La gangrène, la gangrène
Et nous mangions tout l'air du vent

Quand au brancard des jours
Je  vins fou jouer un tour
A mon ancienne maîtresse
Je ne reconnais plus
Ni les yeux, ni le cul
Qui ont vu ma paresse
En haut d'un échelier
je  gratte l'ardoisier
Dont nul coût ne subsiste
Dans ce mortel décor
Mélodie cherche  prise
Mais  les agas  sont morts

La gangrène, la gangrène
On était taquin , on était tout
La gangrène, la gangrène
on ne peut plus rien faire sans vous

☼ŦC
________

 

Ps = Inspirée de la chanson deCharles AZNAVOUR , la bohème_________

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