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Fleurs de poésie
14 avril 2016

Parodie d'amour

2016-04-14_121149-separation

 

Parodie de l’amour, voilà une triste vie

Il racontait ses amours, sur le parvis

Pas le mien,  c’est un véritable   oubli

Je n’étais pour lui qu’un large  surplis

 

Ces baisers ils me les donnaient salés

Pour épicer sa trop  grande générosité

A me faire croire  son désir d’inhabilité

Au  voyage amoureux sans  objectivité

 

Il me susurrait des mots  d’inefficacité

Que je cueillais  fruits  de ma réalité

Là ils pourrissaient sur ses lèvres sevrées

En ma trop grande bonté de les accepter

 

Ses caresses titillaient mon émotivité

Mais ces doigts se crispaient  d’indignité

De se fourvoyer dans mon bonheur avoué

A lui tendre ma peau pour lui une calamité

 

Ses yeux me récitaient des prières qualifiées

Nuisibles pour mon avenir  de se faire violer

Je ne rechignais pas  à cette lueur  bafouée

Ma lumière se désunissait  à sa pugnacité

 

Quand au soir il m’appelait avec férocité

Pour me dire mon bel   amour en rapidité

Je ressentais la lame de sa perfidie déployée

A ne vouloir que le pauvre charnel à tutoyer

 

Et  mon cœur, mon pauvre cœur dilapidé

N’a pas résisté à sa présence diligentée

De son souci de profiter de mes bontés

Je l’ai rejeté au loin, de sa  vile affectuosité.

 

Je me suis résignée, on ne peut aimer

Que celui qui vous offre son amour

Et dont la fidélité n’admet aucun  détour

Quand justification a été d’avoir été débauché

☼₣€

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