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Fleurs de poésie
5 juillet 2017

Petite fille je ne connaissais

2017-07-05_144918viol

 

Un jour d’hiver ma jeune amie

 Perturbée tu es venue te confier

Sombre ta pensée,  ici  je te l’ai transcrite

Pour tenter chambardé,  de soulager ton anxiété

 

Petite je ne connaissais aucune de ces choses

De ces adultes, seul  j’en comprenais les sourires

Mais les  feintes caresses engendraient  la parasitose

De mes pleurs et chacun  tentait de m’attendrir

 

De cette main libertine s’égarant à la trace perverse

Mon corps entier  souffrait de ses avides  cauchemars

Ne plus être là présente  face à la force, à la renverse

Je n’oublierai pas, je n’oublierai plus ce  vil   rempart

 

De mes cris, de mes souffrances, famille tu as ries

Impossible que l’on me fasse enfant  ces agapes

Personne trop  aimable, trop simple pour oser ce délit

Enfant  gâtée de la triste promiscuité  tu dois être apte

 

Le feu pourrissait mes entrailles dans leur calme

Je dessinais  pour mon age des hommes énigmatiques

Pour eux mon imagination trop fertile avait la palme

Toi le coupable tu étais mon bourbier  non évangélique

 

Mes transpirations assorties de terribles peurs  m’envahissaient

Quand l’heure sonnait à rester là; seule dans cet appartement

Mes pleurs étalaient des caprices et  la violence encore  répondait

Celle de l’instant, celle de plus tard dans ma solitude démente

 

Les années ont passées, rien n’y a fait, mon mensonge

Toujours mon mensonge qui prévalait  contre le plus insensé

Souffrances corporelles, trop gentille, trop  bonne élève, se taire

Ne pas mettre en péril la cohabitation  où aller, une vraie punition

 

J’ai traversé les océans , mon esprit voulant s’échapper loin de mon délire

Toi le coupable,  tu as recommencé, pris dans la nasse tu as encore  réussi

A te défiler  de ces crimes  commis et je t’ai suivi pour te voir subir

Mon  Souhait,  que tu pourrisses au cachot de tes vices et   te voir puni.

 

Et enfin au demain je pourrai revivre délassée, rassurée

De ne plus te voir, de ne plus entendre ton râle de male

J’entreprendrai de m’enseigner ce qu’est une vie de femme aimée

Pour découvrir les vrais, les purs, les désirés plaisir d’une  vie normale

ƒC

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