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Fleurs de poésie
12 août 2019

L'âne et le cheval (fable)

2019-08-09_110741

L’âne et le cheval

 

Il fut un jour qu’un âne et un cheval

Se rencontrèrent au derrière d’une ferme amicale

L’âne animal railleur  dit d’un  ton complimenteur

A Maitre cheval :- Bonne journée mon ami

Qu’avez-vous de si fines et grandes  jambes abouties

Je vous envie qu’elles puissent supporter votre lourdeur

 

Maitre cheval n’étant pas idiot posa question à ce dit

De la part de cet animal que me vaut tout ceci

Il n’a que faire de mes jambes si ce n’est me narguer

Il doit y avoir mensonge en cet  aplomb si certain

Car trop de politesse affiche parfois le dédain

Je ne puis accepter que compliment puisse me mépriser

 

Aussi de ne  se fâcher Maitre cheval attendit son heure

Et Il se fit jour quand l’orage  secoua nos deux enjôleurs

Le ciel renversa sur le sol son crachat  trop  insolent

Tout deux   prirent  peur et l’âne  s’en fût   suivant cheval

Ils eurent  guet à passer, notre cheval le traversa sans mal

Mais notre âne aux pattes trop courtes s’enlisa de frateur

 

De l’autre côté du guet Maitre cheval attendait

Il entendit un braillement,  trop petit notre âne fut inquiet

-Sauve-moi, sauve-moi je ne voulais dit-il,  te mentir

Il fut alors  que Maitre cheval eut à lui opposer narquois

-       Vois-tu il ne  faut se moquer d’autrui quand on se croit

Te voilà prisonnier de ta propre bêtise aussi as-tu à subir

 

L’eau continua à monter, monter et notre âne de brailler

-Je ne voulais, je ne voulais, je ne pouvais penser

Qu’un jour j’aurai à regretter de n’avoir jambes si grandes

Car malgré mes épaisses  pattes qui pouvaient tout lever

Comme fardeau si lourd là en l’instant   je ne puis plus avancer

Et j’ai grande peur car certain  en ce jour  je vais me noyer

Si tu ne veux  me sauver de l’erreur dont je veux m’excuser

 

Bonne gens méfiez-vous un jour d’être sot en plaisantant

Car gouaillerie  peut en somme  se retourner contre vous

Et sans vous y attendre vous exposer à terribles châtiments

Car celui dont vous vous serez gaussé

N’aura  certes désir à vous voir  sauvé

©ƒC

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