Voilà que de partout
Voilà que de partout, de Lille à Marseille
Rien n’est épargné, tout se pollue ce n’est merveille
Odeurs nauséabondes qui se lèvent de nos terres
Rancœurs, douleurs, malheurs trop amères
Que chacun accouche dans sa désespérance
Pourrat-on voir un jour naître filet d’espérance
Les manifestations peignent de neufs paysages
Dans nos villes qui cherchent un autre visage
Leurs boucliers se protègent contre l’irrationnel
Celui de la démesure qui offre tout son démentiel
Pourquoi vouloir imposer à l’un ce que l’on n’impose
A ces autres, amis de tous les pouvoirs qui osent
Nous voudrions payer leurs milliards d’impôts
Notre vie prendrait alors le chemin du plus haut
Nous souhaiterions bénéficier des paradis,
De toutes options en stock, nous ne voulons être nantis
Simplement un petit plus pour garantir le sain d’une vie
Sorti de la chienlit, ce vil bénéfice offert sans soucis
Il sillonne lui Président, grand pèlerin du mensonge
Nous harcelant de ses : je ferai, je serai, ô mes songes
Je croyais qu’il nous eut représenté en employant
Le meilleur de la solidarité : nous partagerons sûrement
Nous nous emploierons à une vie meilleure en tout lieu
Nous travaillerons tous ensemble sans troublant enjeu
Nous aurons tous un salaire juste sans devoir mépriser
Les laisser pour compte de la nature ou des fatalités
Nous nous logerons tous au mieux sans animosités
Nous écouterons chacun dans ses recommandations
Pour s’ouvrir une gouvernance ouverte à l’interversion
Pauvre de nous, son chapelet d’autorités me tracasse
Se croit-il être le superman de la politique qui casse
Le révolté, le mutiné, mais aussi cet humain désintéressé
Il fut en son temps que l’insolence d’un roi fut terrassée
Et les mutins montèrent aux barricades voter leur loi
Ils firent comprendre au monde que le peuple est roi
Qu’il cesse son copinage avec tous ces patrons licencieux
Dont l’intelligence n’a d’yeux que pour le fric fallacieux
Qu’ils n’oublient pas ceux-ci aussi qu’il fut heure déroutante
Quand on n’eut d’autre recours devant l’irresponsabilité insolente
Que de couper des têtes trop bien pensantes pour nous flouer
Faudra t-il que l’histoire se répète à leur dépend, ô justice oubliée
Pouvoir pourquoi n’a tu pas rendu à ceux qui ont perdu
Et laisser crever ces financiers véreux qui ne se sont émus
Quand seul leur souci a été de pleurer leur proche faillite
Est-ce cela que tu voudrais nos faire croire que l’on mérite
Pouvoir pourquoi offrir à tes copains notre servile sueur
N’y avons-nous pas contracté là, une psychose de la peur
La peur de ne plus être, d’être ravagé, d’être dévalisé
D’être frustré, d’être fustigé, d’être dévisagé, d’être oublié
Cela Entraîne la cotre-partie d’une violence qui somnole
Celle qui ne voudrait se libérer, soubresaut d’un vol
Prêt au tremblement, glissement d’actes inconsidérés
Ô catastrophe sois-tu, pour changer l’opinion des insensés
☼₣€