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Fleurs de poésie
23 février 2013

Voilà que de partout

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Voilà que de partout, de Lille à Marseille

Rien n’est épargné,  tout se pollue ce n’est merveille

Odeurs nauséabondes qui se lèvent de nos terres

Rancœurs, douleurs, malheurs trop amères

Que chacun accouche  dans sa désespérance

Pourrat-on voir un jour naître filet d’espérance

 

Les manifestations  peignent de neufs paysages

Dans nos villes qui cherchent un autre visage

Leurs boucliers se protègent contre l’irrationnel

Celui de la démesure qui offre tout son  démentiel

Pourquoi vouloir imposer à l’un ce que l’on n’impose

A ces autres,  amis de tous les pouvoirs qui  osent

 

Nous  voudrions payer leurs milliards d’impôts

Notre vie prendrait alors le chemin du plus haut

Nous souhaiterions bénéficier des paradis,

De toutes options en stock, nous ne voulons être nantis

Simplement un petit plus pour garantir le sain d’une vie

Sorti de la chienlit, ce  vil  bénéfice  offert sans soucis

 

Il sillonne lui Président, grand pèlerin du mensonge

Nous harcelant de ses : je ferai, je serai,  ô mes songes

Je croyais qu’il nous eut représenté en employant

Le meilleur de la solidarité : nous partagerons sûrement

Nous nous emploierons à une vie meilleure en tout lieu

Nous travaillerons tous ensemble  sans troublant  enjeu

 

Nous aurons tous un salaire juste sans devoir mépriser

Les laisser pour compte de la nature ou des fatalités

Nous nous logerons tous  au mieux sans animosités

Nous écouterons chacun dans  ses recommandations

Pour s’ouvrir une gouvernance ouverte à l’interversion

 

Pauvre de nous, son chapelet d’autorités me tracasse

Se croit-il être le superman de la politique  qui casse

Le révolté, le mutiné, mais aussi cet humain désintéressé

Il fut en son temps que l’insolence d’un roi fut terrassée

Et les mutins  montèrent aux  barricades voter leur loi

Ils firent comprendre au monde que le peuple est roi

 

Qu’il cesse son copinage avec tous ces patrons licencieux

Dont l’intelligence n’a d’yeux  que pour le fric fallacieux

Qu’ils n’oublient pas ceux-ci aussi qu’il fut heure déroutante

Quand  on n’eut d’autre recours devant l’irresponsabilité  insolente

Que de couper des têtes trop bien pensantes pour nous  flouer

Faudra t-il que l’histoire se répète à leur dépend, ô justice oubliée

 

Pouvoir pourquoi n’a tu pas rendu à ceux qui ont perdu

Et laisser crever ces financiers véreux qui ne se sont émus

Quand seul leur souci a été de pleurer leur proche faillite

Est-ce cela que tu voudrais nos faire croire  que l’on mérite

Pouvoir pourquoi  offrir à tes copains  notre  servile sueur

N’y avons-nous pas contracté  là,  une psychose de la  peur

 

La peur de ne plus être, d’être  ravagé, d’être dévalisé

D’être frustré, d’être fustigé, d’être dévisagé, d’être oublié

Cela Entraîne la cotre-partie d’une violence qui somnole

Celle qui ne voudrait se libérer, soubresaut  d’un  vol

Prêt au tremblement, glissement d’actes inconsidérés

Ô catastrophe sois-tu,  pour  changer l’opinion des insensés

☼₣€

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