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Fleurs de poésie
25 juin 2013

O volcan, rage de la terre

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La rage de la terre propulse la rudesse de son venin

 Lumières de crachats aux râles de poussières dansent  jeu

 Qui serpentent de gaîté  sur les pentes couleur de feu

 Et pleurent au passage de leur lenteur des éclats de chagrins

 

 Frénésie du merveilleux tu masques le malheur

 Dans ton feu d’artifice des plaisirs aux  retombées d’or

 Et dans ta tromperie, la santé de notre conscience dort

 Pour rêver à la ferveur de la puissance du bonheur

 

 Dans l’immensité de l’enclos brûlent nos méfiances

 Quand  village veillent  ces ailes, elles transportent l’inconscient

 Qui plane avec facilité sur  un  air  jouant l’étonnement

 De ses âmes qui s’égarent  dans leur inquiétude, ô volcan

 

 Couleur de la mort le colosse,  serpent de la violence

 Trace de sa véhémence  les limites du passé de la vie

 Et la mort dresse la teinte des ténèbres,  squelettes de vomis

 Qui prient vers les cieux l’infini pernicieux de leur patience

 

 Et nos yeux en prière assistent au flot du pèlerinage

 De ces lucioles qui dansent et  revêtent  leurs aubes d’or

 Elles  transportent les lumières pour cacher  la mort

 Du faste de la nature qui se pleure sur son héritage

 

 Et la route se plie, se déplie au mors de sa puissance

 Se fond dans la tristesse de son angoisse de ne plus être

 La protégée  de l’homme  se dérobe, là  à la fenêtre

 De ces  yeux,  dans l’épouvante d’un mur d’impuissance

 

 L’église rythme la litanie quand se renouvelle la coulée

 Son clocher s’élève aux cieux et  tend son carillon d’acier

 Pour  diriger le monstre  de feu hors de son sentier

 Qui s’écarte, ne laissant que ses cendres sur son goulet

 

 Le serpent de malices  n’a aucune  peur de son délit

 Des gendarmes il n’a que faire, brûle sans souci

 La cordialité de la gendarmerie dont le toit a  frémi

 Et éclate au léchage des flammes qui lui sourient

 

 Quand la terre brise sa colère elle reprend  sa liberté

 Et le serpent brûlant retourne dans la gueule de l’effronté

 Les lumières d’or disparaissent de nos regards d’obsédé

 Qui fixent de regret le ruban de lave sans vie, dans sa cordée

 Le beau à disparu et laisse place à la noirceur de la vie

 

☼ƑƇ

 

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