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Fleurs de poésie
24 octobre 2013

Je t'aime

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Au matin dévoué

Perdu dans le ciel gris

J’ai découvert en chemin

Une statue de satin

Mes yeux en furent épris

Comme un busard doué

 

Elle a feint la dureté

De ces pierres polies

Qui offrent  mystère

Quand immobilité sévère

Echappe à votre folie

De l’admirer,  volupté

 

J’ai tenté un  raccourci

Pour  donner doux  gestes

A ces yeux si   gracieux

Ce n’était pas un jeu

Mais un désir preste

Quand un cœur se trahit

 

Je l’ai vu,  oui je l’ai vu

Dans l’azur  prendre vie

Là s’amollir, s’adoucir

Se frémir,  s’affranchir

De la puissance servie

D’un tendre   regard ténu

 

J’étais fou comme un loup

Blessé au fond de mon âme

Ma proie  comme tendresse

Me laissait à ma tristesse

Mais je clame,  clame

Je te prie : Ô désir doux

 

Je savais que l’amour

Pouvait changer dureté

Qu’aimer son cœur rigide

Je sauverai mon  sain candide

En ma passion écartée

Du bonheur de ses jours

 

Au soir elle est descendue

De son piédestal amical

Sa pureté a bercé mes lèvres

Je l’ai polie comme orfèvre

Du sceau de l’amour causal

Qui vous mène en terre connue

 

La nacre de sa peau est délice

Le cœur de ses lèvres folie

La passion de son âme éden

Je ne la regarde  plus, je l’aime

Comme trésor qui vous lie

A le protéger sans artifice

☼ƑƇ

 

 

 

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