Aux premières lumières
Se fourvoient sur la terre
Aux premières lumières
Le lever féérique du jour
Le cocorico d'un coq rappelle
Les étoiles éternelles
Parties rejoindre l'univers
De la main du ciel qui s'éveille
L'horizon s'enflamme
Sous la haute flamme
De forets d'oriflammes
Les rêves quittent
Les âmes qui s'acquittent
Du retour des esprits
A sortir de leur lit
Les parfums égarés
Du premier café
Qui se promènent
Dans les espaces nus
D'un monde reposé
Réveillent les papilles
Qui gênées échenillent
Un palais trop pâteux
La lumière tamisée
Des protecteurs volets
Se laisse embarquer
Dans la vague du nouveau jour
Elle emporte avec elle
La première bise sensuelle
Offert au lever furtif
Car la lumière entraine
Les corps qui trainent
Vers un retour actif
Du temps abrasif
Les candélabres désertent
Ils ne sont plus maitres des rues
Le bruit explose sur les avenues
Le silence perd son intimité
Il repart au fond des terres
Les passants pressés regorgent
Sur les trottoirs engraissés
Par tous leurs pas obligés
Ils regagnent nid de leur activité
Pour enfanter un travail dévoué
La lumière cache le désert
De la nuit qu'on ne sert
Qu'aux fêtards invétérés
Que le jour joli oublie
D'embrasser sans souci
Et le monde chaque jour revit
Jusqu'au demain pour la survie
Tant que le jour ouvrira
Les porte d'un ciel lumineux
Pour nous offrir l'heureux
☼ŦC