C'est un nouveau matin
Un nuage a entrepris une course
Avec son ombre qui le précède
Et le vent fou dans le ciel accède
A son exhortation pour dépasser
Celle qui ne veut se laisser cloner
Sur la plage au petit matin
Le vent lèche le sable doux
Pour soigner blessures de pas fous
Laissés au jour par une épidémie
Que de leur ville, humains ont déplaces
La mer se laisse caresser
Mais le bon vent passionné
L'étreint , l'emporte excité
Dans ses baisers d'écume agitée
Pour reconquérir une terre jalousée
Le ruban d'azur d'un ciel ami
Offre vive teinte au bel horizon
qui se laisse embrasser poltron
Pour s'échapper de cette folie
Vers un repos que lui garantit sa nuit
La haut l'orfèvre du bonheur
Sur la ville darde ses rais radieux
Sur les êtres qui veillent curieux
Leur double jouant mystérieux
Avec les hauts murs farceurs
C'est un nouveau matin , matin heureux
Je me vais par les jolis prés fleuris
Mes pensées cheminant au grès du génie
De la nature récitant gammes du fabuleux
Mon âme les cueille prodigalités harmonieuses
Je me vais , heureuse ma sante
Quand mon moral n'a pleurs à proposer
Humilité à déclarer, bonheurs à justifier
Bontés à accaparer, joies à jalouser
Dans le dédale d'une vie prête à s'oublier
☼ŦC