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Fleurs de poésie
19 décembre 2017

L'enfant de noel

2017-12-19_133916-enfant de noel

 

 

Il était noël, enfant dans une poubelle

Lange d’ordures, en belles dentelles

Laissé là, par une mère criminelle

Désespérée,  de cette vie temporelle

 

Vanille  tu déambules, au petit bonheur

Vers  ces restes,  de fêtes des chaleurs

De tous ces gens, au visage  si rieurs

Pour ces instants  de vie, saine  douceur

 

Les bonnes saveurs attirent ton tendre groin

Pourritures d’hommes,  friandises du moins

Pour toi la chienne,   perdue d’être jetée au loin

Trop gênante en ce jour de fête  sans témoin

 

Le froid te glace mais le bon mets  te délasse

Tu geins jouissive de ton bonheur  faste

Tu t’embrouilles les pattes,  découverte pugnace

Tu déballes à même le caniveau  cette mêlasse

 

Tu as trouvé,  l’os que tu cacheras plus tard

Dans ce trou de terre, pour ton bonheur pénard

Loin de ceux, qui n’ont pris aucun retard

Pour te faire comprendre, l’amour des pétards

 

Tu as senti soudain,  cette odeur pouponne

De l’enfant inconscient,  de cette vie d’homme

Il se glace les yeux, d’un sourire  trop aphone

Il perd sa rose pelure, sous des brillants  atone

 

Chien de la sagesse, tu donnes  toute ta sensation

Et tu lèches le petit être,  sans autre  distinction

Lui redonner la vie, se battre contre l’affliction

Cadeau de noël,  toute ta saine  contribution

 

Ton instinct maternelle, te répète il faut sauver

L’enfant de ce triste malheur, et tu jappes pressée

Sans effet tu aboies à la mort, sous les fenêtres usées

Par tes cris  stridents, qui déchirent la nuit étoilée

¤

On sort, on te jette la pierre, tu parles mots de pattes

Tu converses  rebelle, ils ne veulent quitter leurs dattes

Quand enfin  ils comprennent, un danger dans la natte

Dans ce fatras qui jonchent,  un sol couvert de sales patates

 

Ils s’approchent,  prés du mesquin gémissement enfantin

Le poupin baveux se sourit,  au plaisir d’une main enfin

Yeux ouverts à ce nouveau monde, sauveur de sa faim

Noël pour de vrai,  noël  du destin, noël  de festin

 

Vanille ils t’ont récompensé, d’un demi poulet jeté

Tu es repartie, vers d’autres poubelles en nuée

Te voilà sage en cette nuit de noël  illuminée

Par la grâce de ton acte,  pour l’enfant libéré

 

Te voilà consolée, d’avoir été en cette nuit

Chienne objet de la méchanceté,  sans profit

Surtout ne leur fait pas, comprendre ceci

Il pourrait sans vanter, sans parler de leur délit

 

Ils pourraient vilipender, sans bonne connaissance

Cette mère criminelle, arc-boutée sur l’intempérance

D’avoir laisser, son enfant dans l’impuissance

D’un destin  misérable, celui de  l’insignifiance.

ƒC

 

 

 

PS : Inspiré d’un fait rel  il ya quelques années

 

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