L'usine offrait

L’usine offrait

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L’usine offrait  tentaculaire ses grisâtres fumées

Aux cieux d’azur qui se  pleuraient tout  asphyxié

Quand  disparaissaient  les collines du Rambétant

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Les enfants  absorbés par la nature,  insouciants

Gambadaient   habillés de haillons  mendiants

Prés des lacs  caustiques : L’effroi des parents

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Des aires de guerriers : Jeux  sanglants en  sarabande

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Ils se contaient l’homme perdu ;  Triste sort !

Quand on ne retira qu’un squelette de  bague d’or

De ce  lac   mis à nu : O tendre  caveau éternel !

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Sorti tôt du village ; Au plus  haut sur les coteaux

Les gars des quartiers regagnaient pressés en bande

Des aires de guerriers : Jeux  sanglants en  sarabande

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La rapine des mirabelles était avant l’heure dévorée

Et les gais lurons cachaient leur permissive frousse

Dernière une tangible  joie ; Celle de  ne pas être pris

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Là bas dans les cités ouvrières les mères d’impatiences

Se désolaient de ne  voir le retour, avant l’abstinence

Du souper, de leur progéniture sans souci des dangers.

C’était hier quand la sécurité battait  tambour de l’insouciance

ƒC