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Fleurs de poésie
3 mars 2013

Humain, humain!

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Humain, humain je ne puis croire

Que ta gloire n’eut été qu’illusoire

L’exemplaire de ton courage

Au fond de mon espace restera t-il rage

Quand mon devoir  vient s’échoir

Sur le désespoir d’un monde foutoir

 

 

Humain, humain, je ne peux être dissident

Quant ton vent a produit l’éminent

La modernité  fut en chaque temps ton reflet

S’y refuser est enfreindre ta volonté

Pourras tu savant exiger de ne plus être dément

Ton monde se fend j’ai peur du châtiment

 

 

Humain, humain je fuis tes impérieuses annexions

De tes actions,  valeureux guerriers de la destruction

Je suis fier  de toi, de m’avoir construit mon pays

De m’offrir cet héritage, patrimoine  de  l’érudit

Quand tes canons ont tonné, ô quelle admiration

Là  je refuse tentation des conquêtes d’illusions

 

 

Humain, humain, je renie la fausse science

J’admire ta patience, qui fructifie nos ambiances

L’univers  tu as découvert aveugle des repaires

L’envers, le revers tu ériges,   espoir de tout air

Tu souhaiterais satisfaire tes recherches bulldozer

Quand ta licence voudrait nous  conduire à l’enfer

 

 

Humain, humain je défie  le faux de ton profit

La réussite est un paradis sur le lequel tu es assis

La finance s’affiche produit de ton autoritarisme riche

De l’avant tu enfiches ta puissance en toutes friches

Les barrières un défi qui t’entraine jusqu’au délit

Quand tu oublies que petit pourrait ne plus lécher ton souci

 

Humain, humain le modernisme de tes soins me fait  peur

Médecin constructeur, les microbes, les virus ta pudeur

Plus rien ne corrompt nos esprits, l’échange est ton prix

Tu nous robotises ainsi, humain encor resteront  nous, ô folie

Ardeur de ton aisance, nous guérir de ta  suffisance

Faudra t’il que notre frayeur  soit  de ne plus avoir de frayeur

 

 

Humain, humain oui que je voudrai te vanter, t’honorer

Tu as tout donné, apporté à notre monde, le plus que parfait

Tu aspires à encore plus d’inventions sublimes

Le progrès n’est pas pour toi une panacée ultime

Tu rêves d’éternalités, tu exploites ton  bon sens inné

Mais reviens, laisse aller ta pensée à plus d’humilité, ô danger

 

 

Ô Oui je souhaite que tu laisses à notre descendance

 Cette volonté inexpugnable De rester éternité d’humanité

Ne devenons  monstre perdus: Être de l’absence  

☼₣€

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