Humain, humain!
Humain, humain je ne puis croire
Que ta gloire n’eut été qu’illusoire
L’exemplaire de ton courage
Au fond de mon espace restera t-il rage
Quand mon devoir vient s’échoir
Sur le désespoir d’un monde foutoir
Humain, humain, je ne peux être dissident
Quant ton vent a produit l’éminent
La modernité fut en chaque temps ton reflet
S’y refuser est enfreindre ta volonté
Pourras tu savant exiger de ne plus être dément
Ton monde se fend j’ai peur du châtiment
Humain, humain je fuis tes impérieuses annexions
De tes actions, valeureux guerriers de la destruction
Je suis fier de toi, de m’avoir construit mon pays
De m’offrir cet héritage, patrimoine de l’érudit
Quand tes canons ont tonné, ô quelle admiration
Là je refuse tentation des conquêtes d’illusions
Humain, humain, je renie la fausse science
J’admire ta patience, qui fructifie nos ambiances
L’univers tu as découvert aveugle des repaires
L’envers, le revers tu ériges, espoir de tout air
Tu souhaiterais satisfaire tes recherches bulldozer
Quand ta licence voudrait nous conduire à l’enfer
Humain, humain je défie le faux de ton profit
La réussite est un paradis sur le lequel tu es assis
La finance s’affiche produit de ton autoritarisme riche
De l’avant tu enfiches ta puissance en toutes friches
Les barrières un défi qui t’entraine jusqu’au délit
Quand tu oublies que petit pourrait ne plus lécher ton souci
Humain, humain le modernisme de tes soins me fait peur
Médecin constructeur, les microbes, les virus ta pudeur
Plus rien ne corrompt nos esprits, l’échange est ton prix
Tu nous robotises ainsi, humain encor resteront nous, ô folie
Ardeur de ton aisance, nous guérir de ta suffisance
Faudra t’il que notre frayeur soit de ne plus avoir de frayeur
Humain, humain oui que je voudrai te vanter, t’honorer
Tu as tout donné, apporté à notre monde, le plus que parfait
Tu aspires à encore plus d’inventions sublimes
Le progrès n’est pas pour toi une panacée ultime
Tu rêves d’éternalités, tu exploites ton bon sens inné
Mais reviens, laisse aller ta pensée à plus d’humilité, ô danger
Ô Oui je souhaite que tu laisses à notre descendance
Cette volonté inexpugnable De rester éternité d’humanité
Ne devenons monstre perdus: Être de l’absence
☼₣€