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Fleurs de poésie
1 avril 2013

Frime n'est pas crime pour la rime

021-Maison des aieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je suis de ceux qui se conjugue toujours en duo

On doit m’accaparer, m’accompagner de si tôt

En prochaine écriture homophonique à bon port

Quand  naîtront  alors tous ces vers à être douceur

Jouant une partition de rimes pour votre bonheur

 

Puissant sera mon style,   s’il est bonne sonorité

Quand nuit ne te nuit me voilà équivoquée

Il en est d’autres quand mon dit est un cri

Quand consolant est insolant me voilà léonine

Quand un lait froid ne devient l’effroi là l’holorime

 

Rien n’est trop beau pour me voir m’enrichir

Postage d’une fin de vers début du suivant à loisir

Annexée suis-je : une tache pour que ne s’entache mon défi

Pour vous offrir ma rime fratrisée,   ce  pur joyau  bien servi

Il en veut trop à la fois,  annexée, équivoquée mais cela lui sourit

 

Ô  poète ! Frime n’est pas crime quand tu offre belle rime

Prime pour ma beauté que ton esprit d’inspiration affine

Pour investir la richesse de ma structure sans avoir à en  souffrir

Je me laisse alors enchainée en tourmentant ce qui me contente

Tout en contentant le tout bien disposé de ce qui me tourmente

 

Moi je me laisse biser, cajoler, danser, déshabiller, enlacer

Pour votre seul bonheur qui m’offre le fard édulcoré

Quand  strophe se doit de jouir de ce   meilleur profit

Pour la lire, rêves de ces poètes qui m’offrent royale tenue

Quand me voilà couronnée d’un appendice bien conçu

☼₣€

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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