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Fleurs de poésie
1 avril 2015

Les sonnets oubliés

2015-04-01_174439

 

 

A la nuit qui ferme la porte

D'un conscient  abandonné

Je creuse mon tombeau

Pour n'avoir jamais à oublier

Les regrets que je n'ai exprimés

Pour ne pas tuer mon humilité

Et demain la pluie de mes souhaits

Rafraichira une terre attristée

De me voir là, âme désolée

Quand ma plume m'aura égaré

 

 

Je n'ai trouvé Prince là haut

Qui baptise votre nom du sceau

De la reconnaissance aisée

Pour protéger  œuvre sensée

Qui offrent plaisirs ourlés

A cette bonne gente intéressée

Qui n'a pour  référence arrêtée

Que les titres et les prix récoltés

Qu'une bourgeoisie  cultivent innée

Dans  le luxe du sacre  avéré

Pour reconnaitre  véracité

D'une ouvre qui tant bien même

De son  vu, son su soit  nul ou surfait

Fut-il que dans l'oubli perlé

Mes écrits comme mon  moi lassé

Retrouveront  ce néant d'éternité

Pour oublier tous leurs maux de mots

Dans un paradis où se couche repos

 

 

A chaque saison de mes  doux vers

Passion m'aura été d'autant  fredonnée

Pour m'offrir miroir de ma pensée

Cette sage  image,   là déposée

Dans la main du temps qui attend

Mais que fait-elle?   Là oubliée

Pourquoi tous ces sonnets

Qui auraient voulu parader

Pour donner sens à une vie modeste

Dans l'éphémère d'un passage discret

Quand offrir à  ces esprits méprisés

Par la folie d'un monde dépassé

Qui recherche instants d'intensité

Pour leur moral relever

fut gage passionné pour ma pensée

Et ce malgré,  mes  humbles  sonnets

Dans l'espace temporel sont restés

Muets dans le grenier de l'ignorance

La voix brisée par un voile d' arbitraire

Morts alors  restent -ils désabusés

Inefficaces,  chimériques, refoulés

Dans un amer tiroir, au secret  emmuré

Dans le fond d'une  nuit sans radeau

Pour les  sauver de leur destinée

Celle du naufrage de la folle absence

☼ŦC

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